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[livre] Johnny, le rock dans le sang, journal de la démesure
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[livre] Johnny, le rock dans le sang, journal de la démesure
C'est aujourd'hui que sort en libraires "Johnny, le rock dans le sang : journal de la démesure", une nouvelle biographie sulfureuse sur le rockeur. Le magazine "VSD" en publie quelques extraits.
Intime du chanteur depuis vingt-cinq ans, Gille Lhote raconte "son" Hallyday dans un livre étonnant où l'on découvre la démesure et les fêlures du personnage. Extraits.
Encore un livre sur Johnny ? Oui, mais non. Non, parce que d’une part, son auteur côtoie la bête depuis vingt-cinq ans et qu’il nes’agit pas d’une énième biographie. Mais d’un journal*. De quelques rencontres très intimes révélant un Johnny inédit, aussi excessif dans la défonce que dans la dépression. Non aussi, parce que longtemps exclu du premier cercle avant d’y être réintégré, ledit auteur n’a pas prévenu Johnny de cette parution. Non enfin, parce que l’auteur en question, on le connaît bien : Gilles Lhote fit partie de la rédaction en chef de VSD. Mais au fait, ne craint-il pas les réactions de Johnny ? « Je crois qu’il m’aime bien, parce que je lui ai toujours dit la vérité. On s’est fâchés dix fois, trente fois… J’ai assisté à tellement de purges, chaque fois qu’une nouvelle femme arrive, que j’ai trouvé bon de les raconter. Il n’y a pas de complaisance, parce que ce mec est un vampire énergétique. Il a besoin de sang neuf et je crois que c’est l’un des secrets de sa carrière. » En exclusivité, voici quelques extraits de ce Journal de la démesure.
DANS L’OEIL DU CYCLONE (AOÛT 2010)
La villa Jade est, avec celle du richissime Roman Abramovich – le flamboyant propriétaire de l’équipe de foot de Chelsea –, l’une des plus belles demeures de Saint-Barthélemy. (…) Ce dimanche matin, l’île est sous haute tension : les prévisions météo sont pessimistes, le cyclone Earl se dirige droit sur nous. (…) Je sors sur la terrasse pour profiter de la vue extraordinaire. La chaleur est étouffante. Pas le moindre souffle d’air. Earl approche et aspire tout sur sa route. Un mouvement furtif derrière moi…
– Ça va, Gilles ?
Comme d’habitude, Johnny est arrivé sans bruit. Un félin. Lunettes noires, short long noir, T-shirt noir, bras tatoués, pieds nus, il promène toujours cette silhouette dégingandée et chaloupée tellement reconnaissable.(…)
– Allez, viens, on va déjeuner.(…) Laeticia place tout le monde. Comme toujours, en chef de meute, Johnny préside : il a horreur d’être entouré et, installé en bout de table, peut s’échapper comme il le veut. (…)
Juste avant l’arrivée de la farandole de desserts, la chef se penche vers moi et murmure :– Monsieur Johnny désire vous parler dans le grand salon…Il m’attend sur un canapé en regardant la liste des films sur écran géant. Il me lance :
– Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, alors tu vas dormir ici.
– Mais la maison est pleine, tu as déjà beaucoup d’invités…
– Le personnel va dormir ici. Laeticia a fait acheter des lits de camp. Tu restes ici. (…) Mes vêtements te vont et il y a plein de salles de bains. Tu vas voir, on va bien se marrer. Et puis ça fait longtemps qu’on n’a pas parlé, tous les deux… (…) Le grand salon est transformé en dortoir : lits de camp, couvertures, bougies « au cas où ». Laeticia gère l’intendance. Nous sommes appelés à vivre en huis clos pendant de longues heures. (…)
– Pour fêter ce fucking cyclone, je nous ai préparé des super-films, annonce un Johnny au top de sa forme. Nous (M, Daniel Angeli et quelques autres, NDLR) le suivons dans la salle de cinéma privée aux dominantes rouges dont les sièges rappellent les premières classes des compagnies aériennes les plus prestigieuses. La climatisation est poussée au maximum, il fait un froid polaire. Nous nous enroulons dans les couvertures. (…)
– Maintenant, ça va saigner ! Vous allez flipper! Et celui qui, quand il était adolescent, rêvait de devenir acteur nous balance un gore movie abominable dont j’ai oublié le nom. (…) Les morts-vivants s’arrachent la tête et les plantent au bout de leurs lances, le sang jaillissant à gros bouillons…Au secours ! (…)
– Bon, assez déconné. Je vais me coucher. Dormez tranquilles. Ce n’est pas cette nuit que la villa Jade sera détruite. (…)Je m’allonge dans le canapé voisin de celui d’Angeli. Earl n’a pas dit son dernier mot : les hurlements du vent font craindre le pire. Je m ’endors en pensant à mon pote, miraculé de la vie, qui jour après jour se bat comme un spartiate pour retrouver la rock’n roll attitude et revenir en pleine lumière. (…)Je sens une présence au-dessus de moi. J’ouvre les yeux. Johnny est revenu :
– Tu dors ?
– Par moments…
– Moi, je n’arrive pas à dormir. Ça fait des mois que je ne dors pas. Même avec des somnifères… J’ai peur de m’endormir et de ne plus jamais me réveiller…Je me redresse. Il vient s’asseoir à côté de moi.
– Tu sais, cette fois, j’ai vraiment failli mourir. Je reviens de très, très loin. Laeticia m’a sauvé la vie. C’est miraculeux que je sois là aujourd’hui… (…)Sans rien omettre, il se souvient de cette année 2009 où tout a basculé… Le Tour 66 commencé dans l’euphorie. L’opération surprise d’un cancer du côlon (…), les terribles problèmes de dos, soignés par des doses massives de cortisone et d’anti-inflammatoires. La hantise de ne pas pouvoir se lever le matin et de devoir annuler les concerts. Puis l’opération de sa hernie discale par le Dr Delajoux. Les complications postopératoires à répétition. Les souffrances horribles dans l’avion pour Los Angeles, début décembre. L’arrivée dans la Cité des anges en fauteuil roulant…
Lire l'article intégral dans VSD n° 1837 (du 8 au 14 novembre 2012)
(* ) « Johnny, le rock dans le sang, journal de la démesure », le Cherche Midi, 216 p., 15 €.
Intime du chanteur depuis vingt-cinq ans, Gille Lhote raconte "son" Hallyday dans un livre étonnant où l'on découvre la démesure et les fêlures du personnage. Extraits.
Encore un livre sur Johnny ? Oui, mais non. Non, parce que d’une part, son auteur côtoie la bête depuis vingt-cinq ans et qu’il nes’agit pas d’une énième biographie. Mais d’un journal*. De quelques rencontres très intimes révélant un Johnny inédit, aussi excessif dans la défonce que dans la dépression. Non aussi, parce que longtemps exclu du premier cercle avant d’y être réintégré, ledit auteur n’a pas prévenu Johnny de cette parution. Non enfin, parce que l’auteur en question, on le connaît bien : Gilles Lhote fit partie de la rédaction en chef de VSD. Mais au fait, ne craint-il pas les réactions de Johnny ? « Je crois qu’il m’aime bien, parce que je lui ai toujours dit la vérité. On s’est fâchés dix fois, trente fois… J’ai assisté à tellement de purges, chaque fois qu’une nouvelle femme arrive, que j’ai trouvé bon de les raconter. Il n’y a pas de complaisance, parce que ce mec est un vampire énergétique. Il a besoin de sang neuf et je crois que c’est l’un des secrets de sa carrière. » En exclusivité, voici quelques extraits de ce Journal de la démesure.
DANS L’OEIL DU CYCLONE (AOÛT 2010)
La villa Jade est, avec celle du richissime Roman Abramovich – le flamboyant propriétaire de l’équipe de foot de Chelsea –, l’une des plus belles demeures de Saint-Barthélemy. (…) Ce dimanche matin, l’île est sous haute tension : les prévisions météo sont pessimistes, le cyclone Earl se dirige droit sur nous. (…) Je sors sur la terrasse pour profiter de la vue extraordinaire. La chaleur est étouffante. Pas le moindre souffle d’air. Earl approche et aspire tout sur sa route. Un mouvement furtif derrière moi…
– Ça va, Gilles ?
Comme d’habitude, Johnny est arrivé sans bruit. Un félin. Lunettes noires, short long noir, T-shirt noir, bras tatoués, pieds nus, il promène toujours cette silhouette dégingandée et chaloupée tellement reconnaissable.(…)
– Allez, viens, on va déjeuner.(…) Laeticia place tout le monde. Comme toujours, en chef de meute, Johnny préside : il a horreur d’être entouré et, installé en bout de table, peut s’échapper comme il le veut. (…)
Juste avant l’arrivée de la farandole de desserts, la chef se penche vers moi et murmure :– Monsieur Johnny désire vous parler dans le grand salon…Il m’attend sur un canapé en regardant la liste des films sur écran géant. Il me lance :
– Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, alors tu vas dormir ici.
– Mais la maison est pleine, tu as déjà beaucoup d’invités…
– Le personnel va dormir ici. Laeticia a fait acheter des lits de camp. Tu restes ici. (…) Mes vêtements te vont et il y a plein de salles de bains. Tu vas voir, on va bien se marrer. Et puis ça fait longtemps qu’on n’a pas parlé, tous les deux… (…) Le grand salon est transformé en dortoir : lits de camp, couvertures, bougies « au cas où ». Laeticia gère l’intendance. Nous sommes appelés à vivre en huis clos pendant de longues heures. (…)
– Pour fêter ce fucking cyclone, je nous ai préparé des super-films, annonce un Johnny au top de sa forme. Nous (M, Daniel Angeli et quelques autres, NDLR) le suivons dans la salle de cinéma privée aux dominantes rouges dont les sièges rappellent les premières classes des compagnies aériennes les plus prestigieuses. La climatisation est poussée au maximum, il fait un froid polaire. Nous nous enroulons dans les couvertures. (…)
– Maintenant, ça va saigner ! Vous allez flipper! Et celui qui, quand il était adolescent, rêvait de devenir acteur nous balance un gore movie abominable dont j’ai oublié le nom. (…) Les morts-vivants s’arrachent la tête et les plantent au bout de leurs lances, le sang jaillissant à gros bouillons…Au secours ! (…)
– Bon, assez déconné. Je vais me coucher. Dormez tranquilles. Ce n’est pas cette nuit que la villa Jade sera détruite. (…)Je m’allonge dans le canapé voisin de celui d’Angeli. Earl n’a pas dit son dernier mot : les hurlements du vent font craindre le pire. Je m ’endors en pensant à mon pote, miraculé de la vie, qui jour après jour se bat comme un spartiate pour retrouver la rock’n roll attitude et revenir en pleine lumière. (…)Je sens une présence au-dessus de moi. J’ouvre les yeux. Johnny est revenu :
– Tu dors ?
– Par moments…
– Moi, je n’arrive pas à dormir. Ça fait des mois que je ne dors pas. Même avec des somnifères… J’ai peur de m’endormir et de ne plus jamais me réveiller…Je me redresse. Il vient s’asseoir à côté de moi.
– Tu sais, cette fois, j’ai vraiment failli mourir. Je reviens de très, très loin. Laeticia m’a sauvé la vie. C’est miraculeux que je sois là aujourd’hui… (…)Sans rien omettre, il se souvient de cette année 2009 où tout a basculé… Le Tour 66 commencé dans l’euphorie. L’opération surprise d’un cancer du côlon (…), les terribles problèmes de dos, soignés par des doses massives de cortisone et d’anti-inflammatoires. La hantise de ne pas pouvoir se lever le matin et de devoir annuler les concerts. Puis l’opération de sa hernie discale par le Dr Delajoux. Les complications postopératoires à répétition. Les souffrances horribles dans l’avion pour Los Angeles, début décembre. L’arrivée dans la Cité des anges en fauteuil roulant…
Lire l'article intégral dans VSD n° 1837 (du 8 au 14 novembre 2012)
(* ) « Johnny, le rock dans le sang, journal de la démesure », le Cherche Midi, 216 p., 15 €.
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