Derniers sujets
HALLYDAY AND CO forum partenariat
Votez gratuitement pour ce site sur CélébriNET fanjojo.forumactif.org » en lisant sa fiche sur
© hallyday and co 2009/2020
Que vaut l'album posthume de Johnny Hallyday ?
HALLYDAY AND CO forum sur Johnny :: JOHNNY HALLYDAY..THE KING :: RETRO..NEWS..ACTUALITES..PRESSE PEOPLE
Page 1 sur 1
Que vaut l'album posthume de Johnny Hallyday ?
Le point .fr
Par Anne-Sophie Jahn
Modifié le 15/10/2018 à 19:24 - Publié le 15/10/2018 à 18:38 | Le Point.fr
Lors d'une écoute ultra-sécurisée organisée par Warner, nous avons pu découvrir en avant-première le 51e et ultime disque du Taulier. Notre verdict.
Devant la Warner baignée de soleil, les journalistes accrédités font la queue d'un côté, une trentaine de fans tirés au sort de l'autre. Pour l'armée de caméras qui les entoure, certains entonnent « Vivre pour le meilleur » et « Que je t'aime ». Le dispositif est ultra-securisé : il faut monter patte blanche (enfin sa carte d'identité et son carton d'invitation nominatif) pour pénétrer dans la salle de concert de la maison de disque, transformée en salle d'écoute. Ici, ambiance Johnny garantie : ambiance tamisée par des lampions, tapis épais, guitares et valises de cuir empilées. Là, assis dans des fauteuils profonds équipés d'un casque Bluetooth, on peut enfin entendre Mon pays c'est l'amour, le nouveau – et dernier album du Taulier, qui sortira vendredi à minuit (800 000 exemplaires seront mis en circulation et certains points de vente resteront exceptionnellement ouverts à cette heure avancée de la nuit pour l'occasion
Un petit cahier noir estampillé de la couverture de l'album est distribué (les mauvais élèves qui ont oublié leurs fournitures seront contents). Une boîte de mouchoirs est même posée discrètement sur la table, au cas où l'émotion submergerait l'auditoire (si possible face aux caméras braquées sur eux). Et puis c'est parti, l'album s'ouvre sur « J'en parlerai au diable ». « Si jamais on me dit que j'ai trahi ou menti, je viendrai répondre de mes actes et je ne me cacherai pas. J'en parlerai au diable », entame de sa voix forte et roucoulante, d'une pureté qu'on ne lui connaissait plus. Évidemment, les 49 autres journalistes dont les casques lumineux brillent lorsqu'ils remuent la tête se demandent tous si c'est un message à ceux qui critiqueraient son héritage... D'ailleurs, dans « Mon pays, c'est l'amour », un morceau rockabilly en diable justement, Johnny arrive à monter assez haut dans les aiguës quand il chante : « Je viens d'un pays où j'ai choisi de naître (...) Un pays qui ne m'a jamais quitté. » On se souvient que certains avaient critiqué choix du titre de cet album, y voyant une référence aux procédures judiciaires entre Laeticia Hallyday, la veuve, et les deux aînés du chanteur. Selon les proches de Laura Smet, celui-ci aurait choisi « Made in rock'n'roll », troisième titre uptempo (une adaptation de « Let the Good Times Roll » de JD McPherson) dans lequel il avertit pourtant « l'argent, il s'épuisera bien avant moi ». Mais quand on demande à Sébastien Farran, manager de Johnny, s'ils n'avaient pas peur que ce choix, vu le contexte, soit mal interprété, celui-ci balaye notre question d'un revers de la main : « Vous auriez voulu l'appeler comment, 4 m2 ? » Une attachée de presse reprend notre micro. Fin de la discussion. « Pardonne-moi si tu rêvais d'un autre que moi (...) Si je tombe, si je n'ai pas pu faire des adieux », poursuit-il dans « Pardonne-moi ».
Mais revenons à la musique. Ce 51e et dernier album est un bon album de Johnny Hallyday, dans la lignée des précédents, blues, rock, avec des chansons efficaces, pas du tout sombre ou testamentaire (comme les derniers albums de Leonard Cohen ou David Bowie), mais avec plus de cordes (qui ont été ajoutées après sa mort), ce qui donne un aspect dramatique à l'ensemble. L'interlude de corde et de cuivre est digne de la fin d'un film (quand le héros meurt), mais est placé au milieu du disque. Quant aux thèmes des chansons, ils sont fidèles au Elvis français : la passion pour l'Amérique et ses grands espaces (« L'Amérique de William »), l'amour (« Back in LA », la meilleure chanson selon nous), les blessures de l'enfance (« Un enfant du siècle ») et la prison (« 4 m2 », un thème qui lui est cher).
À la fin de l'écoute, les journalistes ont vingt minutes avant la conférence de presse pour recueillir les impressions des fans (pratique). « On peut applaudir Johnny Hallyday tout là-haut, ça devrait lui plaire », déclare le président de Warner France.
#Critique#Musique
Par Anne-Sophie Jahn
Modifié le 15/10/2018 à 19:24 - Publié le 15/10/2018 à 18:38 | Le Point.fr
Lors d'une écoute ultra-sécurisée organisée par Warner, nous avons pu découvrir en avant-première le 51e et ultime disque du Taulier. Notre verdict.
Devant la Warner baignée de soleil, les journalistes accrédités font la queue d'un côté, une trentaine de fans tirés au sort de l'autre. Pour l'armée de caméras qui les entoure, certains entonnent « Vivre pour le meilleur » et « Que je t'aime ». Le dispositif est ultra-securisé : il faut monter patte blanche (enfin sa carte d'identité et son carton d'invitation nominatif) pour pénétrer dans la salle de concert de la maison de disque, transformée en salle d'écoute. Ici, ambiance Johnny garantie : ambiance tamisée par des lampions, tapis épais, guitares et valises de cuir empilées. Là, assis dans des fauteuils profonds équipés d'un casque Bluetooth, on peut enfin entendre Mon pays c'est l'amour, le nouveau – et dernier album du Taulier, qui sortira vendredi à minuit (800 000 exemplaires seront mis en circulation et certains points de vente resteront exceptionnellement ouverts à cette heure avancée de la nuit pour l'occasion
Un petit cahier noir estampillé de la couverture de l'album est distribué (les mauvais élèves qui ont oublié leurs fournitures seront contents). Une boîte de mouchoirs est même posée discrètement sur la table, au cas où l'émotion submergerait l'auditoire (si possible face aux caméras braquées sur eux). Et puis c'est parti, l'album s'ouvre sur « J'en parlerai au diable ». « Si jamais on me dit que j'ai trahi ou menti, je viendrai répondre de mes actes et je ne me cacherai pas. J'en parlerai au diable », entame de sa voix forte et roucoulante, d'une pureté qu'on ne lui connaissait plus. Évidemment, les 49 autres journalistes dont les casques lumineux brillent lorsqu'ils remuent la tête se demandent tous si c'est un message à ceux qui critiqueraient son héritage... D'ailleurs, dans « Mon pays, c'est l'amour », un morceau rockabilly en diable justement, Johnny arrive à monter assez haut dans les aiguës quand il chante : « Je viens d'un pays où j'ai choisi de naître (...) Un pays qui ne m'a jamais quitté. » On se souvient que certains avaient critiqué choix du titre de cet album, y voyant une référence aux procédures judiciaires entre Laeticia Hallyday, la veuve, et les deux aînés du chanteur. Selon les proches de Laura Smet, celui-ci aurait choisi « Made in rock'n'roll », troisième titre uptempo (une adaptation de « Let the Good Times Roll » de JD McPherson) dans lequel il avertit pourtant « l'argent, il s'épuisera bien avant moi ». Mais quand on demande à Sébastien Farran, manager de Johnny, s'ils n'avaient pas peur que ce choix, vu le contexte, soit mal interprété, celui-ci balaye notre question d'un revers de la main : « Vous auriez voulu l'appeler comment, 4 m2 ? » Une attachée de presse reprend notre micro. Fin de la discussion. « Pardonne-moi si tu rêvais d'un autre que moi (...) Si je tombe, si je n'ai pas pu faire des adieux », poursuit-il dans « Pardonne-moi ».
Mais revenons à la musique. Ce 51e et dernier album est un bon album de Johnny Hallyday, dans la lignée des précédents, blues, rock, avec des chansons efficaces, pas du tout sombre ou testamentaire (comme les derniers albums de Leonard Cohen ou David Bowie), mais avec plus de cordes (qui ont été ajoutées après sa mort), ce qui donne un aspect dramatique à l'ensemble. L'interlude de corde et de cuivre est digne de la fin d'un film (quand le héros meurt), mais est placé au milieu du disque. Quant aux thèmes des chansons, ils sont fidèles au Elvis français : la passion pour l'Amérique et ses grands espaces (« L'Amérique de William »), l'amour (« Back in LA », la meilleure chanson selon nous), les blessures de l'enfance (« Un enfant du siècle ») et la prison (« 4 m2 », un thème qui lui est cher).
À la fin de l'écoute, les journalistes ont vingt minutes avant la conférence de presse pour recueillir les impressions des fans (pratique). « On peut applaudir Johnny Hallyday tout là-haut, ça devrait lui plaire », déclare le président de Warner France.
#Critique#Musique
Sujets similaires
» Que vaut le prochain album de Johnny Hallyday ?
» Johnny Hallyday bat des records avec son album posthume
» Johnny..Les fans de Johnny Hallyday préparent leur voyage
» David Hallyday « Ma dernière lettre » - Hommage à Johnny Hallyday
» [reportage] Johnny Hallyday - Laeticia Hallyday 50 mn Inside
» Johnny Hallyday bat des records avec son album posthume
» Johnny..Les fans de Johnny Hallyday préparent leur voyage
» David Hallyday « Ma dernière lettre » - Hommage à Johnny Hallyday
» [reportage] Johnny Hallyday - Laeticia Hallyday 50 mn Inside
HALLYDAY AND CO forum sur Johnny :: JOHNNY HALLYDAY..THE KING :: RETRO..NEWS..ACTUALITES..PRESSE PEOPLE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jeu 16 Jan 2020 - 10:24 par RONIQUE63
» Johnny en camargue
Dim 1 Déc 2019 - 9:29 par RONIQUE63
» Le CD et le DVD des VieillesCanailles va enfin sortir ! 08 NOV 2019 date officielle
Jeu 12 Sep 2019 - 11:57 par RONIQUE63
» Présentaion franisco
Mer 3 Juil 2019 - 8:38 par RONIQUE63
» l’esplanade Johnny Hallyday à Toulouse
Dim 16 Juin 2019 - 20:21 par RONIQUE63
» Johnny Hallyday aurait eu 76 ans.
Sam 15 Juin 2019 - 8:30 par RONIQUE63
» Une exposition sur Johnny Hallyday s’installe pour un an à Saint-Tropez
Jeu 13 Juin 2019 - 9:35 par RONIQUE63
» Disquaire Day 2019 "Hello Johnny" vinyle rose le 13 avril
Mar 11 Juin 2019 - 9:34 par RONIQUE63
» 400 guitaristes vont jouer du Johnny Hallyday
Lun 10 Juin 2019 - 9:21 par RONIQUE63