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"Tour 66" stade de France sur TF1
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le rebelle
RONIQUE63
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"Tour 66" stade de France sur TF1
Voici les premières photos du concert du stade de france retransmis sur TF1 ce jour le 30 mai 2009
Dernière édition par RONIQUE63 le Dim 31 Mai 2009 - 10:48, édité 2 fois
Re: "Tour 66" stade de France sur TF1
Une complicité avec son fils
Dernière édition par RONIQUE63 le Dim 31 Mai 2009 - 1:59, édité 1 fois
Re: "Tour 66" stade de France sur TF1
Une grande émotion pour la fin du concert,
Johnny au Stade de France: l'adieu en larmes
Sur un Et maintenant tonitruant avec une puissance 100 000 volts et autant de pathos dedans, Johnny a achevé la première salve de ses concerts au Stade de France. Juste avant, en annonçant Ca ne finira jamais, Hallyday nous avait confié puisqu'on était entre nous - 80 000 fans à vue de nez - "ces 50 années passées avec vous, je ne les oublierai jamais et qu'au plus profond de mon coeur, je vous aime
Johnny au Stade de France: l'adieu en larmes
Sur un Et maintenant tonitruant avec une puissance 100 000 volts et autant de pathos dedans, Johnny a achevé la première salve de ses concerts au Stade de France. Juste avant, en annonçant Ca ne finira jamais, Hallyday nous avait confié puisqu'on était entre nous - 80 000 fans à vue de nez - "ces 50 années passées avec vous, je ne les oublierai jamais et qu'au plus profond de mon coeur, je vous aime
Dernière édition par RONIQUE63 le Dim 31 Mai 2009 - 2:38, édité 1 fois
Re: "Tour 66" stade de France sur TF1
Petites histoires d'un grand répertoire
Par Carlos GOMEZ
Le Journal du Dimanche
Ma gueule
Insolite: la chanson avec laquelle Hallyday ouvre son show avait été inspirée à son auteur Gilles Thibault par... Alice Sapritch, ainsi que le rapportent Fantoni et Brierre dans Histoire d'une vie. "Vers 1974, j'étais en studio avec Hallyday. Alice est venue nous voir avec son fume-cigarette et tout le tralala. Elle m'a dit 'tiens tu devrais m'écrire une chanson. D'ailleurs j'ai le sujet et le titre. Ça s'appelle Ma gueule.' Je n'ai rien écrit mais j'ai noté l'idée. Des années plus tard, quand Johnny a eu besoin de chansons, j'ai fouillé dans mes papiers et..."
Plus dramatique, l'histoire de Pierre Naçabal son compositeur. Mis en confiance par le succès foudroyant du titre en 1979, il s'achète une maison sur ses droits futurs. Mais on lui fait un procès, ses droits se retrouvent bloqués. Il se donne la mort. Un an plus tard, le tribunal blanchira le compositeur de toute accusation de plagiat.
Je veux te graver dans ma vie (1966)
Enregistrée à Londres en octobre 66, c'est l'une des 12 chansons de Génération perdue. Un disque grave et dense où figurent aussi Cheveux longs, idées courtes (règlement de comptes à distance avec Antoine qui le voit en cage à Medrano) ou encore Noir c'est noir. Je veux te graver dans ma vie est l'adaptation (par Long Chris) d'un titre des Beatles (Got to get you into my life) sorti peu avant. En apparence, une simple bluette sur fond de cuivres soul. Or il y a quelques années, Paul McCartney devait révéler que son refrain recelait une ode déguisée à la fumette... Impossible que Johnny ne l'ai pas appris depuis.
Joue pas du rock n'roll pour moi (1977)
Adaptation de l'unique tube d'un obscur groupe de glam rock anglais (Smokie) à qui Johnny emprunte cette belle ballade qui commence par un déchirant "Nous n'avons plus rien à nous dire..." dont on vous laisse deviner l'effet, face à la foule du SDF...
Dégage!
Figure sur l'album Rock à Memphis, avec lequel en 1975 Johnny payait une nouvelle fois son tribut à ceux qui avaient bercé ses tendres années. A l'origine, la chanson intitulée Slow down fut popularisée en 1964 par les Beatles, mais composée en 1958 par Larry Williams, pianiste américain, challenger de Little Richard et mythe en puissance puisque retrouvé mort, à l'âge de 44 ans, une balle dans la tête sans qu'on ait pu statuer sur un suicide.... Longtemps, Johnny jouera cette chanson en ouverture de ses spectacles, dont la co-vedette est encore... Dick Rivers. Le public, qui a bien senti le peu d'amitié que le premier porte à l'ex-Chat sauvage voit dans ce Dégage! Une recommandation simple et directe faite au rocker niçois...
La fille de l'été dernier
Adaptation du Summertime blues (1958) d'Eddie Cochran. Extrait du même album que la précédente et enregistrée avec les concours des choristes de Presley (The Jordanaires), d'un guitariste des Everly Brothers et de Gene Chrisman, batteur de Gene Vincent et de Cochran, justement.
Diego
A l'origine, une chanson de Michel Berger, composée pour Amnesty International et créée par France Gall qui devait en faire une berceuse sépulcrale. En 1990, lorsque Johnny s'en empare et la créée sur scène à Bercy, le public est à deux doigts de réclamer l'assistance respiratoire.
Ça peut changer le monde
"Quelqu'un te dit je t'aime/ Ça peut changer le monde ..." L'amour toujours! Ce refrain en fanfare est signé Didier Golemanas, auteur-compositeur capable du meilleur lorsqu'il est question d'amour: la chanson S.O.S Amor, d'Alain Bashung en 1984, c'était lui. La patte de Golemanas reste aussi dans les mémoires sur Traces de toi (pour Alain Chamfort en 1987), plus récemment chez Eddy Mitchell ou Pascal Obispo.
Excuse-moi partenaire
1964. Le jeune Smet est incorporé au 43e Régiment blindé d'infanterie de Marine de Offsbourg en Allemagne. Des permissions régulières lui permettent de conforter son statut de séducteur avec des slows comme celui-ci. Il existe un duo avec Eddy Mitchell de cette adaptation de Cuttin in par Ralph Bernett, auteur pour J.H de L'idole des jeunes.
Marie
Composée en 2002 par Gerard De Palmas pour l'album A la vie à la mort. La mélodie est magnifique, mais le texte fleure bon l'à peu près, même Johnny en convient lorsqu'il nous dit (Le JDD du 27/10/2002): "De Palmas lui-même est incapable d'expliquer ce que ça dit!" Pour la vidéo qui l'accompagne, Johnny s'inspirera du film Stalingrad de Jean-Jacques Annaud (qu'il a adoré) et en fera l'histoire d'un sniper planqué dans une tranchée avant un dernier assaut.
Que je t'aime
Sortie le 23 juin 1969 et jouée une première fois à la télé chez les Carpentier, elle est signée Jean Renard-Gilles Thibault elle devient immédiatement un tube un peu partout, Johnny l'ayant également enregistré en italien, en japonais et en espagnol. Cultissime: Le vers Quand mon corps sur ton corps/Lourd comme un cheval mort qui en cette année érotique essaye de concurrencer Gainsbourg et Birkin (numéro un avec Je t'aime moi non plus) dans un registre sulfureux...
Gabrielle
"Les fans ne comprendraient pas que je ne chante pas Gabrielle". A juste titre, puisque c'est l'une des deux qu'on lui réclame le plus depuis 1976 date de sa création. C'est l'histoire d'une liaison fatale avec une femme vénéneuse, possessive, dont il est "l'esclave de sa chair" et pour laquelle il refuse bien sûr de "vivre d'amour enchainéy-eyey!!" Imparable.
Unchained Melody
Unchained Melody est l'une des chansons les plus populaires du 20e siècle: il en existe plus de 500 versions dans des centaines de langues. Composée par Alex North pour un film méconnu, Unchained (1955) elle est l'année suivante interprétée par Gene Vincent et Harry Belafonte. Mais c'est dix ans plus tard, produite par Phil Spector et défendue par les Righteous Brothers qu'Unchained Melody devient un tube universel. Elvis Presey, l'idole de Johnny, en a donné sa version en juin 1977, six semaines avant sa mort, lors de son ultime apparition télé. Hallyday a choisi de la partager en duo avec une belle anglaise qui pourrait être sa petite fille, Joss Stone, 22 ans.
Allumer le feu
Paroles Zazie, musique Obispo. En 1998, le mariage entre Johnny et la jeune classe donne cet hymne fait pour les grands espaces et créé pour le premier Stade de France.
Sang pour sang
Ecrit et produit par son fils David en 1999. Un de ses plus gros succès et ce soir l'occasion pour eux d'un duo.
Requiem pour un fou
En mars 1976, il faut 48 heures à cette chanson dramatique au possible pour devenir un succès. Elle a été inspirée au duo Gilles Thibault-Gilles Layani par Scarface et spécialement la scène où James Cagney sautait d'un toit en flammes. Cinématographique en diable, elle permet à Johnny de littéralement "jouer" un déséquilibré, acculé par la police après avoir commis un crime passionnel. Dans la vie, c'est nettement plus zen, puisque Jojo s'installe à Beverly Hills avec femme (Sylvie) et enfant, histoire de prendre ses distances d'avec le fisc. Eh oui, déjà.
Le pénitencier
En 1964, Johnny alors troufion, profite d'une perm pour enregistrer cette adaptation des Animals et chantée quelque temps plus tôt par Bob Dylan. Les arrangements de cuivres sont signée de son "beauf" Eddie Vartan. Le texte d'Hugues Aufray met en scène un "mauvais garçon" que ses errances ont conduit en prison et surfe sur la peur qu'inspirent alors en France les premières bandes. Johnny chanteur social? Tout comme. Le dernier couplet "O mères, écoutez-moi/Ne laissez jamais vos garçons/Seuls la nuit traîner dans les rues", sonne comme un avertissement lancé aux parents. Des années plus tard, NTM le dira à peine différemment dans Laisse pas traîner ton fils.
Blue suede shoes
Ou l'histoire d'une paire de "pompes en daim bleu" qu'un môme aimerait ne pas voir salopées par sa cavalière... Encore un classique, de Carl Perkins cette fois (1955), que Johnny a eu le plaisir de reprendre en duo avec son créateur en 1984 (à Memphis, pour une spéciale des Enfants du rock et pour l'album Hallyday 84) et à Bercy en 1992.
That's alright mama
Un blues d'Arthur Crudup (1946) mais la première chanson d'un certain Elvis Presley en 1954. Très respectueux de son idole, voilà une chanson que Johnny n'a osé inclure dans son répertoire qu'en 1995, lors du Lorada tour.
La terre promise
Adaptation d'un classique de Chuck Berry (Promised land) écrite lors d'un passage en prison de ce dernier et titre de l'album éponyme de Johnny, enregistré à Nashville, Tennessee en 1967. Entre deux dates de tournée à travers le monde (Iran, Brésil...)
I got a woman
Parue en avril 62, la reprise d'un hit de Ray Charles. Figure dans l'un des premiers 33 tours de Jean-Philippe Smet alias qui vous savez (J.H. sings America's rockin'hits) enregistré en trois petits jours aux Etats-Unis, qu'il découvre pour l'occasion. Johnny rêve encore sérieusement d'une carrière internationale et s'échine à chanter en anglais. Il commence à se faire des ennemis, mais se trouve une alliée de choix, Elsa Triolet, écrivain, épouse d'Aragon, qui dans les Lettres françaises écrit: "Quand on lui tombe dessus, je reconnais en moi cette colère qui me prenait au temps où l'on essayait d'atteindre Maïakowski et d'autres poètes. Vous trouvez ça grotesque? Vous avez tort".
Tennessee
En 1984, J.H faisait la rencontre de Michel Berger qui allait donner en juin 85 l'album Rock n'roll attitude, l'un de ses plus aboutis, variés et collant parfaitement au mythe du Chanteur abandonné. Quand Berger écrit Tennessee, Hallyday vient de lire La chatte sur un toit brûlant de l'auteur américain Tennessee Williams. Le reste, n'est qu'une question de feeling et de capacité de Johnny à entrer dans un univers plus feutré et intellectualisé que d'habitude.
Les coups
Autre adaptation, mais de Stevie Wonder cette fois: Uptight. On est en mars 1966 et Johnny H. se cherche un deuxième souffle musical loin du rockabilly de ses débuts. Surprise, l'exploration du répertoire soul et r'n'b qui triomphe lui va comme un gant. En 67, Les coups sera un des temps forts de son Olympia, avec un certain Jimi Hendrix à la guitare...
Noir c'est noir
En 1966, un titre symptomatique de cette période où l'idole joue avec sa vie (passage à l'hôpital, rumeur de suicide) mais la donne aussi (naissance de son fils David). Le public éprouve pour la première fois de la compassion pour cet artiste moins assuré qu'il n'y paraît, plus humain que le barnum qui l'entoure. Ce 45 tours reste une de ses meilleures ventes de tous les temps (1,5 million d'exemplaires). Sa version originale sortie quelques mois plus tôt, Black is black, avait permis à un groupe espagnol chantant en anglais (Los Bravos) de se distinguer.
Je suis seul
Johnny se sent à son aise dans la posture de Poor Lonesome chanteur. D'où cette adaptation de What is soul, du chanteur Ben E. King, mieux connu pour Stand by me.
Aussi dur que du bois
En anglais: Knock on wood, de Eddie Floyd. Un classique du r'n'b que Johnny découvre en plein été de l'amour (1967) et dans lequel il peut exprimer sa hargne et un tempérament de plus en plus fiévreux. A l'époque, son énergie explose avec un répertoire d'inspiration soul. Les Blackbirds qui l'accompagnent, sont peut-être le meilleur groupe qu'il ait jamais eu. Il faillit ne pas en profiter longtemps: à Tarbes, sa Lamborghini, quitte la route à 180 km/h. Le photographe Jean-Marie Périer est à son bord. Ils en sortent sains, saufs, mais sonnés.
Jusqu'à minuit
Encore une concession à la soul avec cette cover de In the midnight hour de Wilson Pickett, un des titres phare de son retour à l'Olympia en 1967. C'est alors qu'il lance pour la première fois sa supplique appelée à devenir rituelle: "Y a-t-il quelqu'un qui m'aime ici ce soir?" A quoi les salles répondent invariablement "ouiiiiiiiiii!!!"
Derrière l'amour
En 1976, Jojo jouit d'un été sans le tracas d'une tournée. Au programme, vacances à Saint-Paul-de-Vence avec celui qui est encore son ami Michel Sardou, en regardant pleuvoir les royalties que lui rapportent l'adaptation de ce tube made in Italy de Toto Cutugno. Deux ans plus tôt, Jean-Pierre Fourcade, ministre des finances de Giscard, avait pourtant retrouvé les 4 millions de francs que le chanteur aurait cherché à dissimuler.
Le bon vieux temps du rock'n roll
En 1979, le coeur de la France bat sur des rythmes de disco, cette musique "qui lui tape sur les nerfs" comme le dit Johnny avec énergie, dans cette adaptation d'une chanson de Bob Seger.
Par Carlos GOMEZ
Le Journal du Dimanche
Ma gueule
Insolite: la chanson avec laquelle Hallyday ouvre son show avait été inspirée à son auteur Gilles Thibault par... Alice Sapritch, ainsi que le rapportent Fantoni et Brierre dans Histoire d'une vie. "Vers 1974, j'étais en studio avec Hallyday. Alice est venue nous voir avec son fume-cigarette et tout le tralala. Elle m'a dit 'tiens tu devrais m'écrire une chanson. D'ailleurs j'ai le sujet et le titre. Ça s'appelle Ma gueule.' Je n'ai rien écrit mais j'ai noté l'idée. Des années plus tard, quand Johnny a eu besoin de chansons, j'ai fouillé dans mes papiers et..."
Plus dramatique, l'histoire de Pierre Naçabal son compositeur. Mis en confiance par le succès foudroyant du titre en 1979, il s'achète une maison sur ses droits futurs. Mais on lui fait un procès, ses droits se retrouvent bloqués. Il se donne la mort. Un an plus tard, le tribunal blanchira le compositeur de toute accusation de plagiat.
Je veux te graver dans ma vie (1966)
Enregistrée à Londres en octobre 66, c'est l'une des 12 chansons de Génération perdue. Un disque grave et dense où figurent aussi Cheveux longs, idées courtes (règlement de comptes à distance avec Antoine qui le voit en cage à Medrano) ou encore Noir c'est noir. Je veux te graver dans ma vie est l'adaptation (par Long Chris) d'un titre des Beatles (Got to get you into my life) sorti peu avant. En apparence, une simple bluette sur fond de cuivres soul. Or il y a quelques années, Paul McCartney devait révéler que son refrain recelait une ode déguisée à la fumette... Impossible que Johnny ne l'ai pas appris depuis.
Joue pas du rock n'roll pour moi (1977)
Adaptation de l'unique tube d'un obscur groupe de glam rock anglais (Smokie) à qui Johnny emprunte cette belle ballade qui commence par un déchirant "Nous n'avons plus rien à nous dire..." dont on vous laisse deviner l'effet, face à la foule du SDF...
Dégage!
Figure sur l'album Rock à Memphis, avec lequel en 1975 Johnny payait une nouvelle fois son tribut à ceux qui avaient bercé ses tendres années. A l'origine, la chanson intitulée Slow down fut popularisée en 1964 par les Beatles, mais composée en 1958 par Larry Williams, pianiste américain, challenger de Little Richard et mythe en puissance puisque retrouvé mort, à l'âge de 44 ans, une balle dans la tête sans qu'on ait pu statuer sur un suicide.... Longtemps, Johnny jouera cette chanson en ouverture de ses spectacles, dont la co-vedette est encore... Dick Rivers. Le public, qui a bien senti le peu d'amitié que le premier porte à l'ex-Chat sauvage voit dans ce Dégage! Une recommandation simple et directe faite au rocker niçois...
La fille de l'été dernier
Adaptation du Summertime blues (1958) d'Eddie Cochran. Extrait du même album que la précédente et enregistrée avec les concours des choristes de Presley (The Jordanaires), d'un guitariste des Everly Brothers et de Gene Chrisman, batteur de Gene Vincent et de Cochran, justement.
Diego
A l'origine, une chanson de Michel Berger, composée pour Amnesty International et créée par France Gall qui devait en faire une berceuse sépulcrale. En 1990, lorsque Johnny s'en empare et la créée sur scène à Bercy, le public est à deux doigts de réclamer l'assistance respiratoire.
Ça peut changer le monde
"Quelqu'un te dit je t'aime/ Ça peut changer le monde ..." L'amour toujours! Ce refrain en fanfare est signé Didier Golemanas, auteur-compositeur capable du meilleur lorsqu'il est question d'amour: la chanson S.O.S Amor, d'Alain Bashung en 1984, c'était lui. La patte de Golemanas reste aussi dans les mémoires sur Traces de toi (pour Alain Chamfort en 1987), plus récemment chez Eddy Mitchell ou Pascal Obispo.
Excuse-moi partenaire
1964. Le jeune Smet est incorporé au 43e Régiment blindé d'infanterie de Marine de Offsbourg en Allemagne. Des permissions régulières lui permettent de conforter son statut de séducteur avec des slows comme celui-ci. Il existe un duo avec Eddy Mitchell de cette adaptation de Cuttin in par Ralph Bernett, auteur pour J.H de L'idole des jeunes.
Marie
Composée en 2002 par Gerard De Palmas pour l'album A la vie à la mort. La mélodie est magnifique, mais le texte fleure bon l'à peu près, même Johnny en convient lorsqu'il nous dit (Le JDD du 27/10/2002): "De Palmas lui-même est incapable d'expliquer ce que ça dit!" Pour la vidéo qui l'accompagne, Johnny s'inspirera du film Stalingrad de Jean-Jacques Annaud (qu'il a adoré) et en fera l'histoire d'un sniper planqué dans une tranchée avant un dernier assaut.
Que je t'aime
Sortie le 23 juin 1969 et jouée une première fois à la télé chez les Carpentier, elle est signée Jean Renard-Gilles Thibault elle devient immédiatement un tube un peu partout, Johnny l'ayant également enregistré en italien, en japonais et en espagnol. Cultissime: Le vers Quand mon corps sur ton corps/Lourd comme un cheval mort qui en cette année érotique essaye de concurrencer Gainsbourg et Birkin (numéro un avec Je t'aime moi non plus) dans un registre sulfureux...
Gabrielle
"Les fans ne comprendraient pas que je ne chante pas Gabrielle". A juste titre, puisque c'est l'une des deux qu'on lui réclame le plus depuis 1976 date de sa création. C'est l'histoire d'une liaison fatale avec une femme vénéneuse, possessive, dont il est "l'esclave de sa chair" et pour laquelle il refuse bien sûr de "vivre d'amour enchainéy-eyey!!" Imparable.
Unchained Melody
Unchained Melody est l'une des chansons les plus populaires du 20e siècle: il en existe plus de 500 versions dans des centaines de langues. Composée par Alex North pour un film méconnu, Unchained (1955) elle est l'année suivante interprétée par Gene Vincent et Harry Belafonte. Mais c'est dix ans plus tard, produite par Phil Spector et défendue par les Righteous Brothers qu'Unchained Melody devient un tube universel. Elvis Presey, l'idole de Johnny, en a donné sa version en juin 1977, six semaines avant sa mort, lors de son ultime apparition télé. Hallyday a choisi de la partager en duo avec une belle anglaise qui pourrait être sa petite fille, Joss Stone, 22 ans.
Allumer le feu
Paroles Zazie, musique Obispo. En 1998, le mariage entre Johnny et la jeune classe donne cet hymne fait pour les grands espaces et créé pour le premier Stade de France.
Sang pour sang
Ecrit et produit par son fils David en 1999. Un de ses plus gros succès et ce soir l'occasion pour eux d'un duo.
Requiem pour un fou
En mars 1976, il faut 48 heures à cette chanson dramatique au possible pour devenir un succès. Elle a été inspirée au duo Gilles Thibault-Gilles Layani par Scarface et spécialement la scène où James Cagney sautait d'un toit en flammes. Cinématographique en diable, elle permet à Johnny de littéralement "jouer" un déséquilibré, acculé par la police après avoir commis un crime passionnel. Dans la vie, c'est nettement plus zen, puisque Jojo s'installe à Beverly Hills avec femme (Sylvie) et enfant, histoire de prendre ses distances d'avec le fisc. Eh oui, déjà.
Le pénitencier
En 1964, Johnny alors troufion, profite d'une perm pour enregistrer cette adaptation des Animals et chantée quelque temps plus tôt par Bob Dylan. Les arrangements de cuivres sont signée de son "beauf" Eddie Vartan. Le texte d'Hugues Aufray met en scène un "mauvais garçon" que ses errances ont conduit en prison et surfe sur la peur qu'inspirent alors en France les premières bandes. Johnny chanteur social? Tout comme. Le dernier couplet "O mères, écoutez-moi/Ne laissez jamais vos garçons/Seuls la nuit traîner dans les rues", sonne comme un avertissement lancé aux parents. Des années plus tard, NTM le dira à peine différemment dans Laisse pas traîner ton fils.
Blue suede shoes
Ou l'histoire d'une paire de "pompes en daim bleu" qu'un môme aimerait ne pas voir salopées par sa cavalière... Encore un classique, de Carl Perkins cette fois (1955), que Johnny a eu le plaisir de reprendre en duo avec son créateur en 1984 (à Memphis, pour une spéciale des Enfants du rock et pour l'album Hallyday 84) et à Bercy en 1992.
That's alright mama
Un blues d'Arthur Crudup (1946) mais la première chanson d'un certain Elvis Presley en 1954. Très respectueux de son idole, voilà une chanson que Johnny n'a osé inclure dans son répertoire qu'en 1995, lors du Lorada tour.
La terre promise
Adaptation d'un classique de Chuck Berry (Promised land) écrite lors d'un passage en prison de ce dernier et titre de l'album éponyme de Johnny, enregistré à Nashville, Tennessee en 1967. Entre deux dates de tournée à travers le monde (Iran, Brésil...)
I got a woman
Parue en avril 62, la reprise d'un hit de Ray Charles. Figure dans l'un des premiers 33 tours de Jean-Philippe Smet alias qui vous savez (J.H. sings America's rockin'hits) enregistré en trois petits jours aux Etats-Unis, qu'il découvre pour l'occasion. Johnny rêve encore sérieusement d'une carrière internationale et s'échine à chanter en anglais. Il commence à se faire des ennemis, mais se trouve une alliée de choix, Elsa Triolet, écrivain, épouse d'Aragon, qui dans les Lettres françaises écrit: "Quand on lui tombe dessus, je reconnais en moi cette colère qui me prenait au temps où l'on essayait d'atteindre Maïakowski et d'autres poètes. Vous trouvez ça grotesque? Vous avez tort".
Tennessee
En 1984, J.H faisait la rencontre de Michel Berger qui allait donner en juin 85 l'album Rock n'roll attitude, l'un de ses plus aboutis, variés et collant parfaitement au mythe du Chanteur abandonné. Quand Berger écrit Tennessee, Hallyday vient de lire La chatte sur un toit brûlant de l'auteur américain Tennessee Williams. Le reste, n'est qu'une question de feeling et de capacité de Johnny à entrer dans un univers plus feutré et intellectualisé que d'habitude.
Les coups
Autre adaptation, mais de Stevie Wonder cette fois: Uptight. On est en mars 1966 et Johnny H. se cherche un deuxième souffle musical loin du rockabilly de ses débuts. Surprise, l'exploration du répertoire soul et r'n'b qui triomphe lui va comme un gant. En 67, Les coups sera un des temps forts de son Olympia, avec un certain Jimi Hendrix à la guitare...
Noir c'est noir
En 1966, un titre symptomatique de cette période où l'idole joue avec sa vie (passage à l'hôpital, rumeur de suicide) mais la donne aussi (naissance de son fils David). Le public éprouve pour la première fois de la compassion pour cet artiste moins assuré qu'il n'y paraît, plus humain que le barnum qui l'entoure. Ce 45 tours reste une de ses meilleures ventes de tous les temps (1,5 million d'exemplaires). Sa version originale sortie quelques mois plus tôt, Black is black, avait permis à un groupe espagnol chantant en anglais (Los Bravos) de se distinguer.
Je suis seul
Johnny se sent à son aise dans la posture de Poor Lonesome chanteur. D'où cette adaptation de What is soul, du chanteur Ben E. King, mieux connu pour Stand by me.
Aussi dur que du bois
En anglais: Knock on wood, de Eddie Floyd. Un classique du r'n'b que Johnny découvre en plein été de l'amour (1967) et dans lequel il peut exprimer sa hargne et un tempérament de plus en plus fiévreux. A l'époque, son énergie explose avec un répertoire d'inspiration soul. Les Blackbirds qui l'accompagnent, sont peut-être le meilleur groupe qu'il ait jamais eu. Il faillit ne pas en profiter longtemps: à Tarbes, sa Lamborghini, quitte la route à 180 km/h. Le photographe Jean-Marie Périer est à son bord. Ils en sortent sains, saufs, mais sonnés.
Jusqu'à minuit
Encore une concession à la soul avec cette cover de In the midnight hour de Wilson Pickett, un des titres phare de son retour à l'Olympia en 1967. C'est alors qu'il lance pour la première fois sa supplique appelée à devenir rituelle: "Y a-t-il quelqu'un qui m'aime ici ce soir?" A quoi les salles répondent invariablement "ouiiiiiiiiii!!!"
Derrière l'amour
En 1976, Jojo jouit d'un été sans le tracas d'une tournée. Au programme, vacances à Saint-Paul-de-Vence avec celui qui est encore son ami Michel Sardou, en regardant pleuvoir les royalties que lui rapportent l'adaptation de ce tube made in Italy de Toto Cutugno. Deux ans plus tôt, Jean-Pierre Fourcade, ministre des finances de Giscard, avait pourtant retrouvé les 4 millions de francs que le chanteur aurait cherché à dissimuler.
Le bon vieux temps du rock'n roll
En 1979, le coeur de la France bat sur des rythmes de disco, cette musique "qui lui tape sur les nerfs" comme le dit Johnny avec énergie, dans cette adaptation d'une chanson de Bob Seger.
Re: "Tour 66" stade de France sur TF1
SUITE Petites histoires d'un grand répertoire
Toute la musique que j'aime (1976)
Michel Mallory pour le texte, mais Johnny himself pour la musique, un bon vieux blues en douze mesures, composé avec l'aide de Peter Frampton. La légende dit que la chanson fut écrite à l'Hotel des Beaux-arts où mourut Oscar Wilde. Figure sur cet album cafardeux qu'est Insolitudes, enregistré à Los Angeles et produit par Chris Kimsey, précédemment à la solde de leurs majestés les Stones. Johnny a tout juste 30 ans.
L'envie
En 1986, Hallyday demandait à Jean-Jacques Goldman de lui écrire un album. Ce sera Gang, serti de quelques classiques (Laura, Je t'attends, J'oublierai ton nom) et de cet Envie, enregistré dans la villa hacienda de Saint-Tropez.
Ça ne finira jamais
"Je ne suis que la somme des mains qui se tendent/ Des coeurs qui attendent...", lance Johnny sur le crescendo bien costaud de Ça ne finira jamais. Cette récente chanson, signée Calogero, ouvre son dernier album du même nom, mais ferme ici la soirée d'adieux. "Une chanson pop rock et grand public, c'est-à-dire accessible et taillées pour la scène", nous expliquait Johnny lors de sa sortie l'an dernier.
Et maintenant
Il aime à finir en rendant hommage à ses aînés. Brel, Piaf et aujourd'hui Gilbert Bécaud. Alors préparez vos mouchoirs: "Et maintenant/que vais-je faire/De tout ce temps/que sera ma vie..."
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Unchained Melody
Unchained Melody est l'une des chansons les plus populaires du 20e siècle: il en existe plus de 500 versions dans des centaines de langues. Composée par Alex North pour un film méconnu, Unchained (1955) elle est l'année suivante interprétée par Gene Vincent et Harry Belafonte. Mais c'est dix ans plus tard, produite par Phil Spector et défendue par les Righteous Brothers qu'Unchained Melody devient un tube universel. Elvis Presey, l'idole de Johnny, en a donné sa version en juin 1977, six semaines avant sa mort, lors de son ultime apparition télé. Hallyday a choisi de la partager en duo avec une belle anglaise qui pourrait être sa petite fille, Joss Stone, 22 ans.
Allumer le feu
Paroles Zazie, musique Obispo. En 1998, le mariage entre Johnny et la jeune classe donne cet hymne fait pour les grands espaces et créé pour le premier Stade de France.
Sang pour sang
Ecrit et produit par son fils David en 1999. Un de ses plus gros succès et ce soir l'occasion pour eux d'un duo.
Requiem pour un fou
En mars 1976, il faut 48 heures à cette chanson dramatique au possible pour devenir un succès. Elle a été inspirée au duo Gilles Thibault-Gilles Layani par Scarface et spécialement la scène où James Cagney sautait d'un toit en flammes. Cinématographique en diable, elle permet à Johnny de littéralement "jouer" un déséquilibré, acculé par la police après avoir commis un crime passionnel. Dans la vie, c'est nettement plus zen, puisque Jojo s'installe à Beverly Hills avec femme (Sylvie) et enfant, histoire de prendre ses distances d'avec le fisc. Eh oui, déjà.
Le pénitencier
En 1964, Johnny alors troufion, profite d'une perm pour enregistrer cette adaptation des Animals et chantée quelque temps plus tôt par Bob Dylan. Les arrangements de cuivres sont signée de son "beauf" Eddie Vartan. Le texte d'Hugues Aufray met en scène un "mauvais garçon" que ses errances ont conduit en prison et surfe sur la peur qu'inspirent alors en France les premières bandes. Johnny chanteur social? Tout comme. Le dernier couplet "O mères, écoutez-moi/Ne laissez jamais vos garçons/Seuls la nuit traîner dans les rues", sonne comme un avertissement lancé aux parents. Des années plus tard, NTM le dira à peine différemment dans Laisse pas traîner ton fils.
Blue suede shoes
Ou l'histoire d'une paire de "pompes en daim bleu" qu'un môme aimerait ne pas voir salopées par sa cavalière... Encore un classique, de Carl Perkins cette fois (1955), que Johnny a eu le plaisir de reprendre en duo avec son créateur en 1984 (à Memphis, pour une spéciale des Enfants du rock et pour l'album Hallyday 84) et à Bercy en 1992.
That's alright mama
Un blues d'Arthur Crudup (1946) mais la première chanson d'un certain Elvis Presley en 1954. Très respectueux de son idole, voilà une chanson que Johnny n'a osé inclure dans son répertoire qu'en 1995, lors du Lorada tour.
La terre promise
Adaptation d'un classique de Chuck Berry (Promised land) écrite lors d'un passage en prison de ce dernier et titre de l'album éponyme de Johnny, enregistré à Nashville, Tennessee en 1967. Entre deux dates de tournée à travers le monde (Iran, Brésil...)
I got a woman
Parue en avril 62, la reprise d'un hit de Ray Charles. Figure dans l'un des premiers 33 tours de Jean-Philippe Smet alias qui vous savez (J.H. sings America's rockin'hits) enregistré en trois petits jours aux Etats-Unis, qu'il découvre pour l'occasion. Johnny rêve encore sérieusement d'une carrière internationale et s'échine à chanter en anglais. Il commence à se faire des ennemis, mais se trouve une alliée de choix, Elsa Triolet, écrivain, épouse d'Aragon, qui dans les Lettres françaises écrit: "Quand on lui tombe dessus, je reconnais en moi cette colère qui me prenait au temps où l'on essayait d'atteindre Maïakowski et d'autres poètes. Vous trouvez ça grotesque? Vous avez tort".
Tennessee
En 1984, J.H faisait la rencontre de Michel Berger qui allait donner en juin 85 l'album Rock n'roll attitude, l'un de ses plus aboutis, variés et collant parfaitement au mythe du Chanteur abandonné. Quand Berger écrit Tennessee, Hallyday vient de lire La chatte sur un toit brûlant de l'auteur américain Tennessee Williams. Le reste, n'est qu'une question de feeling et de capacité de Johnny à entrer dans un univers plus feutré et intellectualisé que d'habitude.
Les coups
Autre adaptation, mais de Stevie Wonder cette fois: Uptight. On est en mars 1966 et Johnny H. se cherche un deuxième souffle musical loin du rockabilly de ses débuts. Surprise, l'exploration du répertoire soul et r'n'b qui triomphe lui va comme un gant. En 67, Les coups sera un des temps forts de son Olympia, avec un certain Jimi Hendrix à la guitare...
Noir c'est noir
En 1966, un titre symptomatique de cette période où l'idole joue avec sa vie (passage à l'hôpital, rumeur de suicide) mais la donne aussi (naissance de son fils David). Le public éprouve pour la première fois de la compassion pour cet artiste moins assuré qu'il n'y paraît, plus humain que le barnum qui l'entoure. Ce 45 tours reste une de ses meilleures ventes de tous les temps (1,5 million d'exemplaires). Sa version originale sortie quelques mois plus tôt, Black is black, avait permis à un groupe espagnol chantant en anglais (Los Bravos) de se distinguer.
Je suis seul
Johnny se sent à son aise dans la posture de Poor Lonesome chanteur. D'où cette adaptation de What is soul, du chanteur Ben E. King, mieux connu pour Stand by me.
Aussi dur que du bois
En anglais: Knock on wood, de Eddie Floyd. Un classique du r'n'b que Johnny découvre en plein été de l'amour (1967) et dans lequel il peut exprimer sa hargne et un tempérament de plus en plus fiévreux. A l'époque, son énergie explose avec un répertoire d'inspiration soul. Les Blackbirds qui l'accompagnent, sont peut-être le meilleur groupe qu'il ait jamais eu. Il faillit ne pas en profiter longtemps: à Tarbes, sa Lamborghini, quitte la route à 180 km/h. Le photographe Jean-Marie Périer est à son bord. Ils en sortent sains, saufs, mais sonnés.
Jusqu'à minuit
Encore une concession à la soul avec cette cover de In the midnight hour de Wilson Pickett, un des titres phare de son retour à l'Olympia en 1967. C'est alors qu'il lance pour la première fois sa supplique appelée à devenir rituelle: "Y a-t-il quelqu'un qui m'aime ici ce soir?" A quoi les salles répondent invariablement "ouiiiiiiiiii!!!"
Derrière l'amour
En 1976, Jojo jouit d'un été sans le tracas d'une tournée. Au programme, vacances à Saint-Paul-de-Vence avec celui qui est encore son ami Michel Sardou, en regardant pleuvoir les royalties que lui rapportent l'adaptation de ce tube made in Italy de Toto Cutugno. Deux ans plus tôt, Jean-Pierre Fourcade, ministre des finances de Giscard, avait pourtant retrouvé les 4 millions de francs que le chanteur aurait cherché à dissimuler.
Le bon vieux temps du rock'n roll
En 1979, le coeur de la France bat sur des rythmes de disco, cette musique "qui lui tape sur les nerfs" comme le dit Johnny avec énergie, dans cette adaptation d'une chanson de Bob Seger.
Toute la musique que j'aime (1976)
Michel Mallory pour le texte, mais Johnny himself pour la musique, un bon vieux blues en douze mesures, composé avec l'aide de Peter Frampton. La légende dit que la chanson fut écrite à l'Hotel des Beaux-arts où mourut Oscar Wilde. Figure sur cet album cafardeux qu'est Insolitudes, enregistré à Los Angeles et produit par Chris Kimsey, précédemment à la solde de leurs majestés les Stones. Johnny a tout juste 30 ans.
L'envie
En 1986, Hallyday demandait à Jean-Jacques Goldman de lui écrire un album. Ce sera Gang, serti de quelques classiques (Laura, Je t'attends, J'oublierai ton nom) et de cet Envie, enregistré dans la villa hacienda de Saint-Tropez.
Ça ne finira jamais
"Je ne suis que la somme des mains qui se tendent/ Des coeurs qui attendent...", lance Johnny sur le crescendo bien costaud de Ça ne finira jamais. Cette récente chanson, signée Calogero, ouvre son dernier album du même nom, mais ferme ici la soirée d'adieux. "Une chanson pop rock et grand public, c'est-à-dire accessible et taillées pour la scène", nous expliquait Johnny lors de sa sortie l'an dernier.
Et maintenant
Il aime à finir en rendant hommage à ses aînés. Brel, Piaf et aujourd'hui Gilbert Bécaud. Alors préparez vos mouchoirs: "Et maintenant/que vais-je faire/De tout ce temps/que sera ma vie..."
*******************************************************************
Hier soir, à 20h40, l'heure était à la musique sur TF1. La Une retransmettait en direct du stade de France le concert de Johnny Hallyday. A 66 ans, le chanteur fait actuellement son ultime tournée... L'évènement, qui était présenté par Nikos Aliagas, a attiré 5.368.000 téléspectateurs, soit 31.6% de PDM. Une belle audience !
Toute la musique que j'aime (1976)
Michel Mallory pour le texte, mais Johnny himself pour la musique, un bon vieux blues en douze mesures, composé avec l'aide de Peter Frampton. La légende dit que la chanson fut écrite à l'Hotel des Beaux-arts où mourut Oscar Wilde. Figure sur cet album cafardeux qu'est Insolitudes, enregistré à Los Angeles et produit par Chris Kimsey, précédemment à la solde de leurs majestés les Stones. Johnny a tout juste 30 ans.
L'envie
En 1986, Hallyday demandait à Jean-Jacques Goldman de lui écrire un album. Ce sera Gang, serti de quelques classiques (Laura, Je t'attends, J'oublierai ton nom) et de cet Envie, enregistré dans la villa hacienda de Saint-Tropez.
Ça ne finira jamais
"Je ne suis que la somme des mains qui se tendent/ Des coeurs qui attendent...", lance Johnny sur le crescendo bien costaud de Ça ne finira jamais. Cette récente chanson, signée Calogero, ouvre son dernier album du même nom, mais ferme ici la soirée d'adieux. "Une chanson pop rock et grand public, c'est-à-dire accessible et taillées pour la scène", nous expliquait Johnny lors de sa sortie l'an dernier.
Et maintenant
Il aime à finir en rendant hommage à ses aînés. Brel, Piaf et aujourd'hui Gilbert Bécaud. Alors préparez vos mouchoirs: "Et maintenant/que vais-je faire/De tout ce temps/que sera ma vie..."
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Unchained Melody
Unchained Melody est l'une des chansons les plus populaires du 20e siècle: il en existe plus de 500 versions dans des centaines de langues. Composée par Alex North pour un film méconnu, Unchained (1955) elle est l'année suivante interprétée par Gene Vincent et Harry Belafonte. Mais c'est dix ans plus tard, produite par Phil Spector et défendue par les Righteous Brothers qu'Unchained Melody devient un tube universel. Elvis Presey, l'idole de Johnny, en a donné sa version en juin 1977, six semaines avant sa mort, lors de son ultime apparition télé. Hallyday a choisi de la partager en duo avec une belle anglaise qui pourrait être sa petite fille, Joss Stone, 22 ans.
Allumer le feu
Paroles Zazie, musique Obispo. En 1998, le mariage entre Johnny et la jeune classe donne cet hymne fait pour les grands espaces et créé pour le premier Stade de France.
Sang pour sang
Ecrit et produit par son fils David en 1999. Un de ses plus gros succès et ce soir l'occasion pour eux d'un duo.
Requiem pour un fou
En mars 1976, il faut 48 heures à cette chanson dramatique au possible pour devenir un succès. Elle a été inspirée au duo Gilles Thibault-Gilles Layani par Scarface et spécialement la scène où James Cagney sautait d'un toit en flammes. Cinématographique en diable, elle permet à Johnny de littéralement "jouer" un déséquilibré, acculé par la police après avoir commis un crime passionnel. Dans la vie, c'est nettement plus zen, puisque Jojo s'installe à Beverly Hills avec femme (Sylvie) et enfant, histoire de prendre ses distances d'avec le fisc. Eh oui, déjà.
Le pénitencier
En 1964, Johnny alors troufion, profite d'une perm pour enregistrer cette adaptation des Animals et chantée quelque temps plus tôt par Bob Dylan. Les arrangements de cuivres sont signée de son "beauf" Eddie Vartan. Le texte d'Hugues Aufray met en scène un "mauvais garçon" que ses errances ont conduit en prison et surfe sur la peur qu'inspirent alors en France les premières bandes. Johnny chanteur social? Tout comme. Le dernier couplet "O mères, écoutez-moi/Ne laissez jamais vos garçons/Seuls la nuit traîner dans les rues", sonne comme un avertissement lancé aux parents. Des années plus tard, NTM le dira à peine différemment dans Laisse pas traîner ton fils.
Blue suede shoes
Ou l'histoire d'une paire de "pompes en daim bleu" qu'un môme aimerait ne pas voir salopées par sa cavalière... Encore un classique, de Carl Perkins cette fois (1955), que Johnny a eu le plaisir de reprendre en duo avec son créateur en 1984 (à Memphis, pour une spéciale des Enfants du rock et pour l'album Hallyday 84) et à Bercy en 1992.
That's alright mama
Un blues d'Arthur Crudup (1946) mais la première chanson d'un certain Elvis Presley en 1954. Très respectueux de son idole, voilà une chanson que Johnny n'a osé inclure dans son répertoire qu'en 1995, lors du Lorada tour.
La terre promise
Adaptation d'un classique de Chuck Berry (Promised land) écrite lors d'un passage en prison de ce dernier et titre de l'album éponyme de Johnny, enregistré à Nashville, Tennessee en 1967. Entre deux dates de tournée à travers le monde (Iran, Brésil...)
I got a woman
Parue en avril 62, la reprise d'un hit de Ray Charles. Figure dans l'un des premiers 33 tours de Jean-Philippe Smet alias qui vous savez (J.H. sings America's rockin'hits) enregistré en trois petits jours aux Etats-Unis, qu'il découvre pour l'occasion. Johnny rêve encore sérieusement d'une carrière internationale et s'échine à chanter en anglais. Il commence à se faire des ennemis, mais se trouve une alliée de choix, Elsa Triolet, écrivain, épouse d'Aragon, qui dans les Lettres françaises écrit: "Quand on lui tombe dessus, je reconnais en moi cette colère qui me prenait au temps où l'on essayait d'atteindre Maïakowski et d'autres poètes. Vous trouvez ça grotesque? Vous avez tort".
Tennessee
En 1984, J.H faisait la rencontre de Michel Berger qui allait donner en juin 85 l'album Rock n'roll attitude, l'un de ses plus aboutis, variés et collant parfaitement au mythe du Chanteur abandonné. Quand Berger écrit Tennessee, Hallyday vient de lire La chatte sur un toit brûlant de l'auteur américain Tennessee Williams. Le reste, n'est qu'une question de feeling et de capacité de Johnny à entrer dans un univers plus feutré et intellectualisé que d'habitude.
Les coups
Autre adaptation, mais de Stevie Wonder cette fois: Uptight. On est en mars 1966 et Johnny H. se cherche un deuxième souffle musical loin du rockabilly de ses débuts. Surprise, l'exploration du répertoire soul et r'n'b qui triomphe lui va comme un gant. En 67, Les coups sera un des temps forts de son Olympia, avec un certain Jimi Hendrix à la guitare...
Noir c'est noir
En 1966, un titre symptomatique de cette période où l'idole joue avec sa vie (passage à l'hôpital, rumeur de suicide) mais la donne aussi (naissance de son fils David). Le public éprouve pour la première fois de la compassion pour cet artiste moins assuré qu'il n'y paraît, plus humain que le barnum qui l'entoure. Ce 45 tours reste une de ses meilleures ventes de tous les temps (1,5 million d'exemplaires). Sa version originale sortie quelques mois plus tôt, Black is black, avait permis à un groupe espagnol chantant en anglais (Los Bravos) de se distinguer.
Je suis seul
Johnny se sent à son aise dans la posture de Poor Lonesome chanteur. D'où cette adaptation de What is soul, du chanteur Ben E. King, mieux connu pour Stand by me.
Aussi dur que du bois
En anglais: Knock on wood, de Eddie Floyd. Un classique du r'n'b que Johnny découvre en plein été de l'amour (1967) et dans lequel il peut exprimer sa hargne et un tempérament de plus en plus fiévreux. A l'époque, son énergie explose avec un répertoire d'inspiration soul. Les Blackbirds qui l'accompagnent, sont peut-être le meilleur groupe qu'il ait jamais eu. Il faillit ne pas en profiter longtemps: à Tarbes, sa Lamborghini, quitte la route à 180 km/h. Le photographe Jean-Marie Périer est à son bord. Ils en sortent sains, saufs, mais sonnés.
Jusqu'à minuit
Encore une concession à la soul avec cette cover de In the midnight hour de Wilson Pickett, un des titres phare de son retour à l'Olympia en 1967. C'est alors qu'il lance pour la première fois sa supplique appelée à devenir rituelle: "Y a-t-il quelqu'un qui m'aime ici ce soir?" A quoi les salles répondent invariablement "ouiiiiiiiiii!!!"
Derrière l'amour
En 1976, Jojo jouit d'un été sans le tracas d'une tournée. Au programme, vacances à Saint-Paul-de-Vence avec celui qui est encore son ami Michel Sardou, en regardant pleuvoir les royalties que lui rapportent l'adaptation de ce tube made in Italy de Toto Cutugno. Deux ans plus tôt, Jean-Pierre Fourcade, ministre des finances de Giscard, avait pourtant retrouvé les 4 millions de francs que le chanteur aurait cherché à dissimuler.
Le bon vieux temps du rock'n roll
En 1979, le coeur de la France bat sur des rythmes de disco, cette musique "qui lui tape sur les nerfs" comme le dit Johnny avec énergie, dans cette adaptation d'une chanson de Bob Seger.
Toute la musique que j'aime (1976)
Michel Mallory pour le texte, mais Johnny himself pour la musique, un bon vieux blues en douze mesures, composé avec l'aide de Peter Frampton. La légende dit que la chanson fut écrite à l'Hotel des Beaux-arts où mourut Oscar Wilde. Figure sur cet album cafardeux qu'est Insolitudes, enregistré à Los Angeles et produit par Chris Kimsey, précédemment à la solde de leurs majestés les Stones. Johnny a tout juste 30 ans.
L'envie
En 1986, Hallyday demandait à Jean-Jacques Goldman de lui écrire un album. Ce sera Gang, serti de quelques classiques (Laura, Je t'attends, J'oublierai ton nom) et de cet Envie, enregistré dans la villa hacienda de Saint-Tropez.
Ça ne finira jamais
"Je ne suis que la somme des mains qui se tendent/ Des coeurs qui attendent...", lance Johnny sur le crescendo bien costaud de Ça ne finira jamais. Cette récente chanson, signée Calogero, ouvre son dernier album du même nom, mais ferme ici la soirée d'adieux. "Une chanson pop rock et grand public, c'est-à-dire accessible et taillées pour la scène", nous expliquait Johnny lors de sa sortie l'an dernier.
Et maintenant
Il aime à finir en rendant hommage à ses aînés. Brel, Piaf et aujourd'hui Gilbert Bécaud. Alors préparez vos mouchoirs: "Et maintenant/que vais-je faire/De tout ce temps/que sera ma vie..."
*******************************************************************
Hier soir, à 20h40, l'heure était à la musique sur TF1. La Une retransmettait en direct du stade de France le concert de Johnny Hallyday. A 66 ans, le chanteur fait actuellement son ultime tournée... L'évènement, qui était présenté par Nikos Aliagas, a attiré 5.368.000 téléspectateurs, soit 31.6% de PDM. Une belle audience !
Dernière édition par RONIQUE63 le Lun 1 Juin 2009 - 0:14, édité 1 fois
le concert de johnny
vraiment tres emouvant ce concert car je n'ai jamais vu notre johnny comme ca tres digne malgres quelques larmes ,c'etait genial est tres beau bravo johnny et j'espere a bientot horus 82
Re: "Tour 66" stade de France sur TF1
Merci beaucoup pour les belles photos et l'histoire des chansons chantées par Johnny.
gus- super fan
-
Nombre de messages : 4
Age : 46
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/06/2009
Re: "Tour 66" stade de France sur TF1
Et pour finir ces quelques photos de ce concert :
L'instant mythique...
L'instant mythique...
fred07120- partenaire
-
Nombre de messages : 186
Age : 47
Localisation : ardeche
Emploi/loisirs : crèateur vendeur
Date d'inscription : 26/06/2009
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