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Message  RONIQUE63 Dim 31 Mai 2009 - 23:02

Lors de sa précédente tournée en 2006, le Flash- back Tour, Johnny Hallyday apparaissait sur scène dans un décor d'opéra en ruine, tel le dernier survivant d'une catastrophe. Une belle métaphore du marché du disque en France. Un univers sinistré, où l'inoxydable rocker est le dernier artiste de sa génération à connaître le succès. Du coup, son nouveau pari est énorme. «La tournée de Johnny est un événement majeur, elle illustre notre stratégie de recentrage sur les artistes», reconnaît sobrement Thierry Chassagne, le PDG de Warner Music France. La maison de disques, qui l'a recruté en 2007, s'est réorganisée autour de son produit-phare. L'an dernier, elle a racheté JC Camus Productions, le producteur des méga concerts du chanteur depuis trente ans, et s'efforce de rentabiliser au maximum la dispendieuse mais rentable PME Hallyday.
Avec l'aide de l'audacieux Jean- Claude Camus, Johnny investit le Stade de France trois soirs de suite à partir du 29 mai, et devrait attirer plus de 1 million de spectateurs lors de son Tour 66 d'ici à janvier 2010. «C'est une bouffée d'air pour toute l'industrie musicale, affirme Jean-Jacques Laham, spécialiste du marché de la musique au cabinet Booz & Company, car, en seulement six ans, les ventes de disques ont été divisées par trois.» Le marché des CD et des DVD, qui atteignait 305 millions d'euros au premier trimestre 2002, n'a rapporté que 100 millions au premier trimestre 2009. La déconfiture est telle que les 30 000 concerts et festivals organisés chaque année, considérés naguère comme un simple complément de revenus par les maisons de disques, font figure de bouée de sauvetage.
Mais depuis peu, l'industrie s'aperçoit que la scène n'est pas forcément la panacée. L'année dernière a été décevante, avec plus de concerts mais une fréquentation stable. Cette année devrait être plus faste, car deux mégatournées ont lieu en même temps. Celle de Johnny Hallyday et celle de Mylène Farmer, seule artiste française capable de rivaliser en termes de chiffre d'affaires. Conséquence prévisible, pour la première fois en France, les recettes de concerts devraient dépasser celles des disques et des téléchargements.

Fans sollicités
Pour autant, la partie n'est pas gagnée pour l'interprète de Ma gueule, qui place toujours son public au bord de la saturation. «Il est le seul à sortir un nouvel album par an, sans compter les live, les best of et les singles, et à effectuer une tournée tous les deux ou trois ans» , souligneJean-Pierre Pasqualini, de Platine Magazine. En outre, le fan- club officiel, Limited Access, société appartenant à l'artiste, géré par l'ancien journaliste Rémi Bouet, commercialise les produits dérivés et entretient un contact permanent avec ses fans. Il a encaissé plus de 500 000 euros en 2008. Cet activisme commercial est excellent pour doper le chiffre d'affaires à l'année, mais peut se révéler dangereux lors des concerts, qui reposent plutôt sur un marketing de la rareté.
Qu'à cela ne tienne, c'est la spécialité de la maison Camus qui sait s'associer aux médias populaires, tels RTL et TF 1, pour créer le buzz et faire ensuite monter la pression. «Nous avons une collaboration très ancienne, où chacun offre de la visibilité à l'autre», révèle le producteur. La radio consacre de nombreux reportages à l'événement et informe les fans de tous les faits et gestes de l'artiste. La chaîne de télé couvre l'événement sous toutes les coutures et espère retransmettre le concert gratuit de la tour Eiffel, le 14 juillet, si Johnny est désigné «au plus haut niveau de l'Etat» pour assurer le show de la fête nationale. Autre synergie profitable, le groupement Optic 2000 soutient la tournée et en profite pour diffuser ses films publicitaires avec Johnny. Et, hasard du calendrier, la sélection à Cannes du film hong-kongais Vengeance, avecle chanteur dans le premier rôle, offre un plan médias idéal pour débuter la tournée.
Mais le producteur a réussi un véritable coup de maître avec l'idée d'une tournée d'adieu. Un thème qui place d'emblée le grand retour de l'artiste sexagénaire sous le signe de l'émotion et de l'exceptionnel, en faisant oublier qu'il ne s'agit pas vraiment d'un retour, ni tout à fait d'adieux. La précédente tournée s'est terminée il y a vingt-quatre mois, et ces adieux-là, dans la plus pure tradition du music-hall, vont durer très, très longtemps. «Lors du premier brief, en 2007, Johnny nous a demandé de lui concevoir une tournée qui surprenne son public, comme toujours, et qui sera la dernière de sa carrière», raconte Dinh Thien Ngo, le président du directoire de Camus Productions. Ainsi est née l'idée du Tour 66, allusion à la mythique route américaine et au 66e anniversaire de Jean-Philippe Smet, le 15 juin. Deux ans avant le lever de rideau, la petite structure a imprimé une centaine d'affiches et commencé à vendre des billets. «Les 79 000 places du Stade de France ont été achetées en quelques jours, alors nous avons ouvert un deuxième soir, puis un troisième», révèle Dinh Thien Ngo. Signe que le public vieillit lui aussi, les places assises, les plus chères, partent beaucoup plus vite que celles sur la pelouse.

Trésorerie placée
Côté tiroir-caisse, la machine fonctionne sans accroc. Très à l'avance, la production place sa trésorerie, de 15 à 20 millions d'euros, sous forme de sicav monétaires et la laisse gentiment produire des intérêts en attendant de rentrer dans le vif du sujet. «C'est un placement pépère qui n'a pas souffert de la crise fi- nancière», assurent les organisateurs. Un choix judicieux, car les coûts du spectacle sont considérables. Les douze musiciens, chacun les meilleurs de leur spécialité, sont aussi ceux des tournées de Sting et de Paul McCartney. Les répétitions durent trois mois à Los Angeles. A environ 20 millions d'euros, c'est le budget d'un film à grand spectacle. Pendant des semaines, la pression a été à son comble autour de la maquette de la scène (près de 2 mètres) installée dans le bureau de Jean- Claude Camus. Bras géants articulés, pyrotechnie, décors de cinéma, lumières ultraperfectionnées. Mais les prouesses techniques ne valent que si elles fonctionnent le jour J. Seuls les gros pépins sont couverts. Un contrat d'assurance prévoit le remboursement de l'intégralité des billets à hauteur de 30 millions d'euros si le chanteur ne pouvait assurer la tournée. «Ces concerts coûtent très cher et sont très risqués, mais ils rapportent très gros, car on sait d'avance où se trouve le point d'équilibre, et l'on ne dépense pas plus que ce que l'on a récolté», révèle Christophe Waignier, fondateur du club de réflexion sur l'industrie musicale Fundamental Interaction Forum.
L'entourage de Johnny ne souhaite pas entrer dans les détails, mais ce point d'équilibre se situerait aux alentours de 400 000 spectateurs payants. On ne connaîtra pas non plus le montant du cachet du
rocker. Contrairement à ses précédentes tournées où il créait une société en participation (SEP), à 80%-20% avec son producteur Jean-Claude Camus, Johnny Hallyday, devenu résident suisse en 2007, a opté pour le statut de salarié sur le Tour 66.
Autre source importante de revenus, le merchandising a été confié à la société Fan Avenue, qui agit pour le compte du fan-club. «Nous vendons beaucoup de programmes, de tee-shirts et de casquettes, avec une équipe de 60 à 70 vendeurs ambulants et 10 points de vente fixes pour les grands stades», témoigne Lionel Blanc-Gonnet, son directeur. Les gérants des salles et stades, qui perçoivent une redevance sur les ventes, ouvrent leurs portes le plus tôt possible pour laisser aux fans tout le loisir de craquer sur un souvenir. Caractéristique du public de Johnny : il dépense facilement, en moyenne 35 euros. Certains vont jusqu'à 300 euros, en plus des 120 euros du billet. Le montant de ces recettes est jalousement gardé par les organisateurs, mais on estime qu'il se compte en millions d'euros.

Chansons réappropriées
Enfin, avec cette tournée, l'artiste et sa maison de disques en profitent pour se réapproprier le répertoire. En effet, le copieux catalogue de 1 000 titres qui court sur cinquante ans de carrière est éparpillé entre Vogue (Sony BMG) et Universal.
Les disques et DVD live qui sont tirés des concerts permettent de commercialiser avec l'actuelle maison de disques de vieux succès que les autres majors pourraient être tentées de rééditer dans leurs anciennes versions. Au crépuscule de son étonnante carrière, le vieux rocker chante, comme toujours, une chanson qui raconte sa vie : «Ca ne finira jamais !» «Pourvu que ça dure !» prient les partenaires de Johnny




Le concert inaugural du Tour 66, le 8 mai, à Saint-Etienne.

La tournée serait rentable à partir de 400 000 spectateurs.



Jean-Jacques Laham, cabinet Booz & Company.

«Le Tour 66 est une bouffée d'air pour l'industrie musicale, car en six ans les ventes de disques ont été divisées par trois.»



PARTENARIATS

Grâce à son exceptionnelle popularité, le chanteur obtient sans peine des partenariats avec les plus grands médias, offrant à sa tournée une couverture identique à un événement sportif international.



BILLET

120 euros
Le prix du billet catégorie 1 au Stade de France. A 49 euros, les places debout peuvent tripler au marché noir.



PROGRAMME

20 euros
Le souvenir le plus vendu. Ce missel du fan est rédigé par Rémi Bouet.



CD

20 euros
La tournée dope le dernier CD, déjà écoulé à 500 000 exemplaires.



DVD

25 euros
Grâce aux live, Johnny peut se réapproprier un répertoire disséminé.



TEE-SHIRT

20 euros
Ce best-seller de Fan Avenue permet des marges XXL : il coûte 2 euros à produire.



Comme Johnny, les stars font leurs tournées avec les grands groupes

Les uns après les autres, les producteurs de spectacles indépendants passent sous la coupe de grands groupes. Le rachat de Jean-Claude Camus par Warner, l'année dernière, illustre bien le phénomène.
Il s'agissait alors pour la major confrontée à la chute des ventes de disques de mettre la main sur l'un des leaders français de la production de concerts, un secteur toujours en croissance malgré la crise.
Quelques mois plus tôt, le géant californien Live Nation avait racheté Jackie Lombard, spécialiste des concerts de stars internationales en France (Madonna, les Rolling Stones), et Sony BMG s'était offert Arachnée, producteur des tournées de Pascal Obispo, De Palmas et Jennifer. Si bien qu'il ne reste plus qu'une poignée d'indépendants aujourd'hui en France. Parmi eux, l'ancien associé de Jean-Claude Camus, Gilbert Coullier, qui avait osé parier sur le retour de Michel Polnareff en 2007, et qui produit actuellement Gad Elmaleh et Laurent Gerra. Le cas de Thierry Suc (Mylène Farmer, Calogero, Yannick Noah) est différent, puisqu'il vient de s'allier à la Caisse des dépôts, qui possède 33% du capital.
(Jean-François Arnaud)
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