Johnny à Cannes pour le 62eme festival

Le 62ème Festival de Cannes débute aujourd’hui. Certaines personnalités sont déjà arrivées tandis que d’autres se succèdent à l’aéroport de Nice.

Le Festival de cinéma le plus glamour de la planète ouvrira ce soir avec la projection du dernier Pixar-Disney « Là-Haut » dont la voix principale est signée Charles Aznavour.
Brad Pitt, Penelope Cruz et Eric Cantona devront aussi fouler le tapis rouge du Palais des Festivals pour assister à la cérémonie d’ouverture. Alors que la croisette s’active pour accueillir les nombreux festivaliers, les people arrivent par nuées à l’aéroport de Nice. La miss météo de Canal+ Pauline Lefèvre est arrivée hier après-midi, Jean-Claude Van Damme, le créateur Jean-Claude Jitrois et sa muse Sarah Marshall sont là aussi. Sur la plage l’animatrice Ariane Brodier a déjà pris ses quartiers, la blondinette est l’envoyée spécial de l’émission matinale de TF1 « 10h Le Mag ». Les célébrités vivement attendues cette année sur la croisette sont Sophie Marceau, Monica Bellucci et Johnny Hallyday qui foulera le tapis rouge dimanche pour représenter le polar du hongkongais Johnnie To.

Johnny mise sur le cinema...(cliquez..lisez)

Cannes en direct |
Montée des marches triomphale pour l'acteur Johnny Hallyday
Le chanteur préféré des Français embrase le festival de Cannes

Dimanche 17 mai 2009

Les stars étaient au rendez-vous pour entourer un Johnny Hallyday intimidé, qui montait les marches dimanche soir pour la projection de Vengeance, le film qu’il a tourné cet hiver avec le réalisateur hongkongais Johnnie To. Grand succès, donc, sur le red carpet cannois pour Johnny Hallyday, acclamé par une foule chaque jour plus dense aux pieds des marches du Palais.

Première arrivée sur le tapis rouge, l’équipe du film L’Armée du Crime, le nouveau Robert Guédiguian, qui était présenté en parallèle de la projection de Vengeance, dans la salle dite du Soixantième. Il y avait là Virginie Ledoyen, qui partage l’affiche avec la muse du réalisateur Ariane Ascaride, un autre fidèle, Jean-Pierre Darroussin et Simon Abkarian.

Anne Corsini et Kristin Scott-Thomas ont foulé le tapis rouge bras dessus bras dessous, tandis que la douce Ronit Elkabetz (qui a présenté samedi le très émouvant Jaffa, de sa compatriote Keren Yedaya) a monté les marches aux cotés de Vincent Elbaz, Zinedine Soualem, et de la ministre de la Culture Christine Albanel. Seul et dans un audacieux costume crème, Saïd Taghmaoui, que l’on voit beaucoup à Cannes ces jours-ci, a précédé l’équipe du film en compétition, Vengeance. Le réalisateur Johnnie To, la star du jour Johnny Hallyday, tout câlin avec sa Laeticia qui arborait une nouvelle coupe de cheveux et une robe noire très couture, ainsi que ses partenaires dans le film Anthony Wong, Simon Yam et Michelle Ye. Plus étonnant, celui qui s’apprête à remplir le Stade de France pour des concerts à guichets fermés semblait tout ému de se trouver là, 25 ans après sa dernière sélection au festival de Cannes pour Détective de Godard...




Pour la première fois depuis l’ouverture du festival de Cannes, le jury s’était donné rendez-vous au grand complet sur le tapis rouge: toute la bande d’Isabelle Huppert est apparue complice et visiblement ravie de monter les marches pour cette Vengeance de Johnny To. James Gray entourait sa frêle présidente Isabelle Huppert et Shu Qi restait toujours aussi discrète alors que sa collègue Asia Argento n’a pas économisé les clins d’œil aux photographes qui le lui rendent bien!

Les festivaliers, venus en nombre, ne sont pas prêts d’oublier ce tapis rouge hallydesque: le rockeur et sa douce ont fermé la (les) marche(s) en saluant longuement, depuis l’entrée du Palais, avant d’entrer dans la salle. L’accueil du film sera-t-il à la mesure de celui réservé à Johnny?







Avant même son arrivée, Johnny Hallyday était déjà la star de cette première partie du festival de Cannes. Dimanche après-midi se tenait la conférence de presse du film Vengeance, du cinéaste chinois Johnny To, présenté ce soir en compétition.

Il y aura un petit parfum de rock dimanche soir sur les marches du Palais des festivals. Même si notre Johnny national les montera en tant qu'acteur, 48 ans après sa première apparition au cinéma dans Les Parisiennes et 25 ans après sa dernière sélection à Cannes avec Détective de Jean-Luc Godard.

Très attendu à Cannes, l'idole des jeunes n'a quasiment pas mis le nez dehors depuis son arrivée en ville: il a dîné au Fouquet's, dimanche midi, le restaurant du Majestic où il réside, et prendra ses quartiers à la plage Orange après la projection du film. Sa femme Laeticia l'accompagnera, comme toujours...

Dans Vengeance, puissant polar asiatique inspiré du "western" selon son réalisateur Johnnie To, Hallyday incarne Francis Costello, un tueur à gages amnésique et retraité qui débarque à Macao pour venger, donc, le massacre de sa fille (incarnée par Sylvie Testud), de son gendre et de ses petits-enfants par les triades chinoises.

Un film qui marque la rencontre entre deux monstres sacrés, l'un de la chanson française, l'autre du cinéma hongkongais: les deux Johnny/ie étaient cet après-midi les stars de la Croisette lors de la conférence de presse du film avec Anthony Wong, acteur fétiche de Johnny To et partenaire d'Hallyday dans le film et les comédiens Simon Yam et Michelle Ye.

L'équipe sera donc sur le tapis rouge dimanche soir pour une montée des marches très attendue qui devrait accueillir de nombreuses autres stars pour clôturer le premier week-end du 62e festival de Cannes. Et le cinéma asiatique sera à nouveau à l'honneur, dans un autre style, après la présentation de Nuits d'Ivresse Printanières, de Lou Ye, jeudi.




http://www.purepeople.com/article/johnny-hallyday-une-superstar-a-cannes_a31402/1


http://festival-cannes.canalplus.fr/fiches-film/vengeance

http://p.cinemaseries.orange.fr/orange-cinemax/#/blog/9-cineconfidential-a-cannes/

Les premières critiques bonnes ou mauvaises sont arrivées : "vengeance"

20 minutes.fr ....


Deux Johnny pour une vengeance

CRITIQUE - Hallyday campe un tueur à gages à la Clint Eastwood dans le film de Johnnie To...
Le topo si vous avez manqué le début
Costello est chef dans un restaurant, mais il a été tueur à gages. Il se souvient de son ancienne profession lorsqu’il s’agit de venger la famille de sa fille assassinée à Macau et qu’il engage trois tueurs pour l’aider à trouver les coupables.

Les têtes à retenir
On n’avait pas vu Johnny Hallyday au cinéma depuis «Jean-Philippe» (2005) de Laurent Tuel et une apparition dans «La panthère rose 2» d’Harald Swart.
Simon Yam et Anthony Wong font partie des acteurs fétiches de Johnnie To. Quant à Sylvie Testud, on l’a vue récemment dans le rôle-titre de «Sagan».

Backstage
Alain Delon avait été pressenti pour jouer le rôle campé par Johnny Hallyday. Johnnie To, qui rêvait d’un Clint Eastwood à la française, a été convaincu d’engager le rockeur par ses producteurs après voir vu des vidéos de ses concerts et «L’homme du train» de Patrice Leconte. Il faut dire que le réalisateur hong-kongais n’avait aucune idée de qui était Johnny Hallyday! C’est en chantant de vieux standards du rock a capella que les deux hommes ont finalement appris à se connaître.

Le plus du film
La mise en scène de Johnnie To est jubilatoire. Des fusillades magnifiquement chorégraphiées par un maître du polar. Johnny Hallyday est bouleversant en justicier amnésique et ses comparses joués par de grands comédiens asiatiques émerveillent tout autant ! Voilà un divertissement rythmé pour qui aime les polars nostalgiques et les réflexions sur la violence.

Le moins du film
Ceux qui sont allergiques aux polars et à la mise en scène stylisée de Johnnie To peuvent passer leur chemin. Les fans de Johnny Hallyday doivent savoir qu’il joue le rôle principal du film, mais qu’il a des acolytes tout aussi importants à l’écran.

La réplique qui tue
Costello à l’homme qu’il cherche à abattre.
- «C’est ton manteau?»
Il compare les impacts de balles sur le vêtement avec ceux des blessures, voit que les trous correspondent et lui tire dessus.
- «Oui, c’est bien ton manteau.»


Chronique - Mon cinéma
Vengeance, vu par Eric Libiot

Par Eric Libiot (L'Express), publié le 20/05/2009 09:08




Il est trop tard. Malheureusement trop tard. Si certains pouvaient encore se faire à l'idée que Johnny deviendrait un jour un grand acteur, il va falloir qu'ils reviennent à des considérations plus pragmatiques : c'est non. Johnny est un grand chanteur, ça, oui - un showman hors pair, peut-être même un très bon cuisinier et, si ça se trouve, il sait aussi réparer les robinets qui fuient - mais il ne sera jamais un grand acteur. Ce n'est pas très grave, je ne lui en veux pas, personne ne lui en voudra, d'ailleurs, ce serait idiot et ridicule. J'ai de l'admiration pour l'artiste, et sa carrière d'homme de scène parle pour lui.

Johnny trimballe trop de choses avec lui - sa voix, son physique, sa carrière, sa gueule - pour parvenir à s'en débarrasser en une séquence de cinéma si brillamment fût-elle mise en scène. Quand il chante, il charrie une mythologie qu'il assume, qui lui va bien et qu'il a construite. Quand il joue, non. Parce que ce n'est pas son boulot. Je ne suis pas persuadé qu'Al Pacino sache bien interpréter The House of the Rising Sun. So what ?

Et maintenant, le film. Vengeance, de Johnnie To, est un polar dans lequel Johnny H., alias Costello, soit le même nom qu'Alain Delon dans Le Samouraï, de Jean-Pierre Melville, auquel To rend hommage, débarque à Macao pour venger sa famille, assassinée par la mafia locale. Comme à son habitude, To fait preuve d'un sens visuel certain et sait donner de l'ampleur à des séquences mille fois vues de règlements de comptes avec flingages à tous vents. Mais, comme à son habitude également, il part d'un scénario écrit sur un ticket de métro et n'arrive jamais, alors qu'il y parvenait dans Election 1 et 2, par exemple, à transcender les codes du genre, qu'il récite trop à la lettre, jusqu'à la redite et au rabâchage.

Johnnie To ne possède pas la maestria d'un John Woo, pas plus que la fulgurance d'un Tsui Hark, et il s'en sort grâce à un savoir-faire parfois très inspiré. Parfois... De Vengeance, personne ne sort gagnant. Ni Johnny ni Johnnie


http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/culture/cinema/johnnie-to-commente-les-images-de-vengeance_759965.html

Mediapart...

Un Johnny peut en gâcher un autre

I'm a total stranger here » croit bon de préciser le twister botoxé, Johnny Hallyday, alias Francis Costello, aux demi-sel qu'il vient de recruter pour venger sa fille et ses petits fils assassinés. Total stranger, on ne saurait mieux dire avec cet accent mi-franchouillard mi-Johnny, prouvant une fois de plus que ce Smet n'est pas Belge, de naissance ou de fisc, mais bel et bien d'une autre planète, celle qui tourne le soir vers vingt heures à la télé depuis vingt ans déjà, peuplée d'improbables créatures de latex. Tout juste s'il n'a pas pris soin, venant tourner à Macao et Hong Kong pour Johnnie To, d'apporter sa célèbre boîte à coucou (coucou).

Accoutré en malfrat post-melvillien, blaze dédicacé, imper sanglé, lunettes forcées (Optic 2000 oblige), c'est tout juste, aussi, s'il n'a pas une baguette sous le bras à la place d'un gun notre (votre ?) Johnny national. Urticante boîte à cocorico (coco).

Après la poupée gonflable, et passablement gonflante, du Air Doll de Kore-eda, après l'Olympia désarticulée des Contes d'Hoffman magistralement revisitée par Coppola dans les séquences couleurs de son sublime Tetro, ce Cannes 2009 nous fait la surprise d'une abjecte marionnette, légendaire incarnation de la vulgarité hexagonale - n'en déplaise à ceux qui tentent, parfois frénétiquement, de lui faire de l'ombre avec tout leur bling bling.

Influences des marionnettes traditionnelles chinoises ? Les défenseurs acharnés du maître de Hong Kong (PTU, The Mission, Election 1 et 2, respect ) ne manqueront pas de justifier l'injustifiable : tourner un film avec Johnny Hallyday, la plus grande escroquerie du (non) rock'n'roll français depuis près de cinquante ans.

Comment ce pauvre type, par ailleurs très riche (ça se voit), qui n'a jamais su écrire la moindre chanson, ni chanter celles des autres, peut-il encore mystifier la critique la plus estimable et faire, à l'occasion de cette farce cannoise, la Une de Libération, des Cahiers du Cinéma et bientôt des Inrockuptibles ?

Le mystère ne s'est pas éclairci avec cette Vengeance pathétique (2000), la présence de l'attardé chez To rendant le film proprement invisible.

Au-delà du kitsch, tout tue toujours chez To, et cette fois même, et surtout, le ridicule. Un stade suprême, qu'on pourrait qualifier de surridicule, est atteint lorsque ledit Johnny (coucou) devient amnésique (2000) à la faveur d'une balle logée dans le cerveau qu'il trimballe depuis des lustres - c'était donc ça... Ça donne un Johnny, comment dire, hébété, soit un Johnny au carré (coucou coucou), un Johnny pléonasmique (2000).

Une hypothèse, peu probable et jusque-là ignorée des critiques qui voudraient à tout prix sauver le brillant To serait qu'il a sciemment placé une marionnette au cœur de son film grand guignolesque. Pour preuves, le fait qu'il a confié le rôle de l'ennemi de Johnny à son acteur fétiche, le grand Simon Yam, et surtout la réaction d'assez nombreux spectateurs de la première projection ce matin qui ne rataient pas une réplique de l'icône conne pour se moquer grassement. Une petite vengeance.

Nouvel observateur...

Timidement applaudi

"Vengeance", 5e film de Johnnie To présenté à Cannes, fait partie des longs métrages les plus attendus avec "Antichrist" du Danois Lars von Trier lundi, "Les étreintes brisées" de l'Espagnol Pedro Almodovar mardi et "Inglourious basterds", de l'Américain Quentin Tarantino mercredi.
Timidement applaudi par la presse le matin, le film marque la rencontre inédite entre le virtuose cinéaste hongkongais Johnnie To et l'icône française Johnny Hallyday qui n'avait jamais tourné en anglais.
"C'était la première fois que j'allais à Hong Kong, en Chine. J'étais complètement perdu. Personne ne me comprenait. Ceci m'a beaucoup aidé pour le film", a expliqué ce dernier.
Johnny campe un ancien tueur à gages français, devenu chef d'un restaurant à Paris, qui débarque à Macao puis Hong Kong pour venger le massacre de la famille de sa fille (Sylvie Testud).

Vengeance

Costello qui emprunte son imperméable noir et son nom au héros joué par Alain Delon dans "Le samouraï" de Melville dont To et Hallyday sont fans, déambule seul entre de longues allées de néons ou dans les couloirs aseptisés d'un hôtel où Kwai (formidable Anthony Wong, un des acteurs fétiches de To) et ses deux acolytes, tueurs à gages, ont abattu la maîtresse infidèle de leur patron.
Obsédé par la vengeance, Costello les engage. Lors d'un déjeuner improvisé dans la maison de sa fille, aux murs encore rougis de sang, leur complicité est scellée dans un duel, les yeux bandés, de démontage-remontage de revolvers.
Le Hongkongais joue d'une froide lumière bleutée pour mettre en valeur les yeux d'Hallyday, "qui à eux seuls portent tellement d'histoires", insiste un To fasciné, dans un entretien à l'AFP.

Scène de la décharge

Le cinéaste a chorégraphié des scènes de fusillade d'un lyrisme étonnant, notamment dans les bois, avec une lune qui joue à cache-cache, à l'image des personnages. Ou dans une décharge fouettée par le vent, où les tueurs s'affrontent dans une ronde, poussant des ballots de papiers à recycler leur servant de boucliers.
"La scène dans la décharge était importante: ces tueurs font eux aussi partie des bas-fonds", explique To dans un entretien à l'AFP, en soulignant avoir "voulu approcher le film comme un western de Peckinpah".
"La nature était aussi importante car dans le film le personnage de Johnny se bat contre le destin... il perd la mémoire", ajoute-t-il. "Ca veut dire quoi se venger, quand on a tout oublié", se demande Costello.

Note d'espoir

Célèbre pour ses films noirs émaillés de traits d'humour, To termine sur une note d'espoir, peut-être moins adroite, en laissant Johnny/Costello sur une plage, sourire aux lèvres, entouré d'enfants.
Dévoilé dimanche lui aussi, "Kinatay" (ou "massacre") signe le retour du Philippin Brillante Mendoza en compétition, un an après "Serbis".
Basé sur un fait divers, il relate un sauvage assassinat dans lequel est impliqué un jeune élève policier (Coco Martin).

Le monde...

Revue de web cannoise : à la recherche de Johnny Hallyday sur la Toile


our commencer, un petit détour s'impose du côté de Twitter, le nouveau moyen de communication à la mode chez les festivaliers cette année. Et là, grosse surprise, la recherche avec les mots clés #cannes et hallyday ne donne que de maigres résultats. Il semble donc à première vue que les accros de Twitter ne soient pas forcément fans de Johnny Hallyday.

Après une exploration plus détaillée, on trouve quand même quelques échos, globalement plutôt négatifs, du film hongkongais de Johnnie To, Vengeance, dans lequel joue Johnny Hallyday. Ainsi, les Twitter de 20 minutes, InsideCannes, et de Premiere.fr, Live in Cannes, relaient des informations sur ce film, mais aussi sur l'attente des fans pour la montée des marches de dimanche soir. Wendy Bouchard, envoyée spéciale d'Europe 1 à Cannes, poste même quelques photos de la matinée de Johnny sur la Croisette, sur son Twitter, Wendy à Cannes.

Le site officiel du Festival de Cannes propose également plein d'images de "l'idole des jeunes". Autant sur Twitter, c'était le désert, autant là, il y a pléthore d'informations sur la journée de Johnny Hallyday sur la Croisette, à travers les vidéos tournées par la télévision officielle du Festival. Tout commence par la traditionnelle séance photo avec le reste de l'équipe du film et le réalisateur. Suit dans la foulée du photocall, l'interview de TV Festival avec Johnny Hallyday, le réalisateur Johnnie To et le reste des acteurs du film. Vient enfin la non moins traditionnelle conférence de presse qui a connu aujourd'hui l'affluence des grands jours. Elle a duré une trentaine de minutes. Le tout s'est achevé aux environs de 19 h 30 par la montée des marches, point d'orgue de cette journée marathon pour Johnny Hallyday et l'équipe du film. Une montée des marches qui s'est faite exceptionnellement sur fond des principaux refrains de Johnny le chanteur, des "Portes du pénitencier" à "Allumez le feu".

Du côté des sites web de la presse écrite, la plupart évoquent la présence de Johnny sur la Croisette en ce dimanche 17 mai. Certains comme Le Nouvel Obs en profitent pour faire le point sur la carrière cinématographique du chanteur.

Quant aux journaux télévisés de 13 heures, ils ne parlent pas du tout de Johnny Hallyday, mais c'est pour mieux se faire l'écho de sa présence à Cannes dans leurs éditions de 20 heures. Notamment sur TF1 avec un entretien exclusif avec la star. France 2 consacre également deux sujets de son 20 heures à Johnny.

LeMonde.fr

Le journal du dimanche...

Johnny be good...
Par Yannick VELY

Dans Vengeance de Johnnie To, série B magnifiée par une mise en scène inspirée, l'idole des jeunes crève l'écran en père vengeur.

Le plaisir simple du spectateur. Si Vengeance ne prétend pas à la Palme d'or, même s'il figure en compétition du 62e Festival de Cannes, le nouveau film de Johnnie To provoque une jubilation irrésistible, une envie de reprendre ses Playmobils et autres Legos, pour s'inventer des histoires simples avec de gentils héros chevaleresques, un homme blessé par la vie et des Bad Guys plus méchants que nature.

La lettre est simplement composée, avec tous les clichés du genre et quelques trous dans le gruyère, mais c'est ici l'esprit qui compte, comme dans Exilé, un de ses précédents films, déjà tourné à Macau et aussi mâtiné de western. Johnnie To joue la carte de la camaraderie et du premier degré référencé et décomplexé. Cela fonctionne encore mieux que prévu, avec un Johnny Hallyday minéral, réplique du Charles Bronson des films d'exploitation seventies.
Une rencontre magique

L'auteur de The Mission confesse dans le dossier de presse n'avoir pas pensé, de prime abord à Johnny Hallyday pour le rôle de Francis Costello, le personnage principal dont le nom est un hommage au Samouraï de Melville. Un repas partagé sur les Champs Elysées a suffi à convaincre ce stakhanoviste de la caméra de remplacer Alain Delon, son choix initial, par "l'idole des jeunes", acteur à ses belles heures pour Jean-Luc Godard ou Laetitia Masson.

Fan du réalisateur depuis la découverte de PTU, Johnny Hallyday a foncé dans la gueule du loup et ne devrait pas le regretter. Johnnie To peut permettre au chanteur une deuxième carrière au cinéma, comme Quentin Tarantino avec John Travolta pour Pulp Fiction. Vengeance, en tout cas, est destiné à devenir culte.

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le petit bulletin le web du spectacle :

VENGEANCE


Johnnie (To) et Johnny (Hallyday) réunis avec une pléiade de stars de Hong Kong pour un polar au scénario minimaliste mais à la mise en scène flamboyante. Christophe Chabert


Publié dans le n°709 - Mise en ligne : 05/2009
Les derniers films de Johnnie To nous avaient laissés sur notre faim. Depuis Le sommet Election 2, il semblait vivre de projets mineurs, distractions qui rejoignaient les œuvres cosignées avec son associé Wa Ka-Fai. Vengeance, dont l'influence revendiquée est celle de Jean-Pierre Melville, augurait d'un retour aux choses sérieuses. Ce n'est pas le cas, mais ça ne l'empêche pas d'être un fort agréable film mineur.


Commençons par la grande faiblesse du film : son scénario minimaliste, d'ailleurs écrit par Ka-Fai, où un restaurateur français, qu'on devine charriant un lourd passé mafieux, débarque à Macao pour venger sa famille dessoudée par une triade chinoise. Étranger dans la ville, il devra faire équipe avec trois gangsters caractérisés avec la patte Johnnie To, et incarné par une bande de stars locales fidèles du cinéaste. C'est à peu près tout, et ce serait un peu maigre si le cinéaste ne déployait une artillerie visuelle absolument somptueuse ; sa manière de filmer Macao comme une mégalopole aux néons irisés et aux perspectives monstrueuses a quelque chose à voir avec le L.A. futuriste de Blade Runner, et sa capacité à transformer chaque décor, intérieurs comme extérieurs, en merveille d'environnement organique, prouvent que To est un immense styliste. Mais ce sont bien sûr les gunfights qui l'expriment le mieux. Poussant loin son art de la suspension - avant la marave, les tueurs prennent le temps d'un pique-nique en famille ! le cinéaste s'approche l'air de rien des grands westerns crépusculaires de Peckinpah. Sauf que les meules de foin, ironique innovation, sont devenues des ordures compactées... Et Johnny, alors ? Figure taciturne, iconisée et peu loquace, entre Melville et Eastwood, il apporte une étrangeté réelle au projet. Son arrivée, avec chapeau et lunettes noires, évoque plus le fantôme fascinant de Bashung dans ses derniers mois que la silhouette de Delon dans Le Samouraï (les deux personnages portent le même nom, Costello). Au fil du film, ce tueur vieillissant perd la mémoire, jusqu'à ne plus garder que ses réflexes d'assassin, perdant le motif et ne gardant que les gestes. C'est un bon résumé du cinéma de Johnnie To, son fétichisme des codes au détriment du sens. Sûr ce coup-là, on ne s'en plaindra pas...

Vengeance
De Johnnie To (Hk-Fr, 1h45) avec Johnny Hallyday, Sylvie Testud...

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la voix du nord :

Johnny de retour au cinéma : « Le rôle de la maturité »

VENGEANCE * |

A 66 ans, la star du rock'n roll français revient au cinéma pour un rôle dans lequel Alain Delon était initialement pressenti, avec un réalisateur admiratif de Jean-Pierre Melville et de son « Cercle rouge », justement avec Alain Delon, dont il prépare un remake.

L'histoire ? Un père débarque à Hong-Kong pour venger sa fille, victime de tueurs à gages.

Tout comme son personnage d'Occidental plongé dans un Orient qui lui est inconnu, Johnny Hallyday a découvert un monde totalement nouveau pour lui pendant le tournage à Hong Kong. « On est parti dans un pays qui nous est totalement étranger (...) Mais pour le personnage que j'ai voulu faire dans ce film, ça m'a beaucoup aidé dans le sens où j'étais aussi paumé que l'acteur », a-t-il expliqué dimanche à Cannes, lors d'une conférence de presse qui n'est pas passée inaperçue... Quelque 10 000 personnes étaient massées devant et autour du Palais, soit autant que les jours de présence des grandes stars à Cannes comme Brad Pitt ou George Clooney.
Une pause dans la tournée

Johnny a donc pris le temps de faire une pause dans sa gigantesque tournée d'adieu dans les stades (le mardi 9 juin au stade Bollaert de Lens !) pour raconter cette nouvelle expérience cinématographique : « Je me suis retrouvé dans un monde que je ne connaissais pas, d'une culture totalement différente de la nôtre, et puis on s'est laissé emporter par l'histoire, par les acteurs. » « Ça m'a aidé d'être dans un pays où je pouvais vivre normalement comme un acteur, et pas comme un chanteur connu », a-t-il estimé. En outre, « je n'ai pas eu beaucoup de dialogues » à apprendre, « ça m'a rappelé un petit peu (...) quand on avait fait le film avec Jean-Luc Godard », a ajouté Johnny Hallyday, faisant référence à Détective (1985), salué par la critique et qu'il désigne « sans hésitation » comme le film qui l'a le plus marqué.
« Nous n'avons pas triché »

« Pour moi, a poursuivi le chanteur-acteur, "Vengeance", c'est le vrai cinéma polar, à la Melville, mais à la façon de Johnnie To ». « Il me manquait le rôle pour accéder à un autre statut, je crois que je viens de l'obtenir grâce à Johnnie To. Oui, c'est sans doute le rôle de la maturité. Sur ce film, nous n'avons pas triché, ni lui ni moi, sur mon âge et mon apparence physique », a-t-il déclaré.

Johnnie To, remarqué avec Breaking News (2004) ou Election (2005) et Election 2 (2006), affirme quant à lui que Johnny Hallyday « a vraiment donné tout ce qu'il pouvait dans le film ». « Il a cru à ma vision », se félicite le réalisateur hong-kongais. « Dès que je l'ai vu, je me suis dit : "il a un regard de tueur". J'étais attiré aussi par ses yeux, il était parfait pour le rôle avec ces yeux-là. » •

Un film de Johnny To avec Johnny Hallyday et Sylvie Testud. Chine. 1h48. Thriller.
CRITIQUE

Philippe Lagouche, envoyé spécial de « La Voix du Nord » à Cannes, a vu le film... et la prestation de Johnny :« En vain, derrière la frime, on cherchera la souplesse, l'animalité qui animait le Delon du « Samouraï » à qui il emprunte ici le patronyme de Costello. Jamais hélas, et son regard démagnétisé en atteste, il n'irradiera l'écran aussi violemment qu'un Robert Mitchum, qu'un Tommy Lee Jones, qu'un Toshiro Mifune. Engoncé dans son feutre et sa gabardine, un masque de cire scotché à son visage creusé par l'esthétique numérique, il déambule dans les nuits de Macao aux côtés d'un trio de tueurs à gages appelé à faire le ménage à sa place. (...) La faute également à Johnnie To qui, de film en film, s'impose en imposteur, plagiaire, recycleur, capable de faire illusion chez les amnésiques (...). Hormis quelques jolies compositions plastiques, il n'y a pas grand-chose à sauver de cette série Z. »

LE FIGARO :
Johnny Hallyday en père amnésique
DE CLAIRE CHAZAL
22/05/2009

Fébrilité aussi quand Johnny Hallyday se prépare devant la mer et les palmiers à répondre dans notre « 20 heures » à quelques questions sur son nouveau rôle dans le film Vengeance de Johnnie To. Il fait chaud. Il demande un verre d'eau, le cadreur fait le point sur ses yeux ; deux fentes bleues. C'est ce regard qu'a su saisir le réalisateur de Hongkong en demandant à Johnny d'incarner Costello, ancien tueur à gages devenu amnésique, père brisé parti venger sa fille. Un rôle à la Melville, que Johnny Hallyday domine. A l'aise dans l'atmosphère noire malgré l'étrangeté du lieu du tournage, cette Asie qu'il ne connaît pas. Il joue à l'instinct comme il mène sa vie, sincère, profondément sympathique.

Quelques photos sur la croisette :

STAR AGORA :20/05/2009

Johnny Hallyday à Cannes côté costard et côté cool

Dimanche 17 mai 2009 restera une date mémorable pour Johnny Hallyday. C'est ce jour qu'il a présenté Vengance, son dernier film, en compétition au Festival de Cannes 2009.

La Bête de Scène a majestueusement monté les marches du Palais des Festivals aux côtés de sa femme, Laeticia Hallyday.

Code oblige : Johnny portait un noeud papillon et Laeticia une robe de soirée. Sans ça, on aurait pu leur refuser l'accès au tapis rouge ?


Johnny Hallyday a défendu Vengeance avec toute l'équipe du film hongkongais. Le réalisateur Johnnie To et les acteurs Simon Yam, Anthony Wong et Michelle Ye ont défilé sur le tapis rouge avec le rockeur.

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Pure people :

Pour les sorties concernant le mercredi 20 mai, nous avons souhaité mettre en lumière un Johnny Hallyday vengeur et magnifique, une Penélope Cruz sublime et touchante, et un Ben Stiller juste délirant !

Vengeance - de Johnnie To - avec Johnny Hallyday, Sylvie Testud et Simon Yam.

Un père sans histoire vient à Hong Kong pour venger sa fille, victime de tueurs à gages. En arrivant à l'aéroport, on peut lire que son passeport qu'il est "cuisinier". Mais vingt plus tôt, il était un terrible tueur professionnel. Et pendant 1h40, il va nous le prouver en dézinguant tout le monde afin d'assouvir sa vengeance !

Présenté dimanche à Cannes, ce "Vengeance" de Johnnie To est un pur polar hong-kongais avec tout ce que cela implique de gunfights superbement chorégraphiés, d'esthètique sombre et contrastée et d'images superbes, qui se voit comme un hommage ultime au "Samouraï" de Jean-Pierre Melville. Johnny Hallyday, immense, trouve enfin un rôle parfait pour ses larges épaules.

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GALA :

Le plus "show-off"

Grand retour à Cannes pour Johnny Hallyday, héros ténébreux d’un film hongkongais qui doit (re) lancer sa carrière d’acteur: il ne s’agissait pas pour le rockeur de rater l’incontournable étape cannoise. Bien sûr, Laeticia l’accompagnait à Cannes, et les parents de Jade et Joy, qu’ils viennent d’adopter, ont pu redevenir un couple à part entière. En particulier sur le red carpet où ils ont multiplié les regards langoureux et les baisers.

Le réalisateur hongkongais officier de l’Ordre des Arts et des Lettres :

Pour la Palme d’Or, ce n’est pas gagné, mais Johnnie To quittera Cannes avec au moins une récompense: la médaille d’officier des Arts et des Lettres que lui a remis Christine Albanel, lundi, sous le regard de Johnny Hallyday, le héros de son film Vengeance.
De notre envoyée spéciale à Cannes, Juliette Serfati

Surpris mais honoré: Johnnie To a été ordonné lundi officier des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture Christine Albanel au lendemain de la projection de Vengeance, en compétition au festival de Cannes.

«Vous portez haut les couleurs du cinéma de Hong-Kong, la ville de votre enfance dont vous livrez, au fil de chacune de vos oeuvres, un portrait toujours original et singulier» a déclaré la ministre, rendant hommage à la capacité d’innovation du réalisateur d’Election et de Breaking News.
Si le film n’a pas été particulièrement bien accueilli lundi, Johnnie To peut donc toujours se consoler avec cette médaille, d’autant que Gilles Jacob et Thierry Frémaux (président et délégué général du festival de Cannes) ainsi que Véronique Cayla (directrice du CNC) avaient tenu à être présent pour la cérémonie. Johnny et Laeticia étaient évidemment de la partie, même s’ils sont arrivés en retard et ont raté le discours de Christine Albanel…

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66 ans, le 15 juin prochain est toujours aussi star ! Johnny a pu le vérifier ce soir. Et il a eu du mal retenir ses larmes d'émotion. Laeticia à ses côtés était aussi très fière... Que du beau monde ce soir pour monter avec lui les marches à Cannes. Son film "Vengeance " est l'un des grands moments du festival.

Que de stars : Asia Argento, Lio, Loana accompagnée de Massimo Gargia, Evangeline Lilly et Virginie Ledoyen, Laurent Boyer, Kad, Anne-Sophie Lapix, et de nombreux autres people..

Ce film est le 5em de Johnnie To. Il a été timidement applaudi par la presse ce matin. Mais Johnny est confiant. Il croit en ce film. Pour lui, c'est le rôle de la maturité. Il y joue Costello, un restaurateur français qui débarque à Macao après l’assassinat d’une partie de sa famille pour y recruter des tueurs afin d’assouvir sa "Vengeance". Ce matin, il confie dans le Parisien : "Il me manquait le rôle pour accéder à un autre statut, je crois que je viens de l’obtenir grâce à Johnnie To. Oui, c’est sans doute le rôle de la maturité. Sur ce film, nous n’avons pas triché, ni lui ni moi, sur mon âge et mon apparence physique."

"C'était la première fois que j'allais en Chine, j'étais complètement perdu. Personne ne me comprenait. Ceci m'a beaucoup aidé pour le film" a-t-il ajouté il y a quelques minutes sur les marches.
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Il a beau avoir 66 ans - le 15 juin prochain- Johnny Hallyday n'en est pas moins toujours aussi sensible ! Il avait du mal à retenir ses larmes d'émotion il y a quelques minutes lorsqu'il a monté les marches avec Laeticia, toujours aussi belle pour la projection de son film "Vengeance".

Ce film est le 5e de Johnnie To. Il a été timidement applaudi par la presse ce matin. Mais Johnny est confiant. Il croit en ce film. Pour lui, c'est le rôle de la maturité. Il y joue Costello, un restaurateur français qui débarque à Macao après l’assassinat d’une partie de sa famille pour y recruter des tueurs afin d’assouvir sa "Vengeance". Ce matin, il confie dans le Parisien : "Il me manquait le rôle pour accéder à un autre statut, je crois que je viens de l’obtenir grâce à Johnnie To. Oui, c’est sans doute le rôle de la maturité. Sur ce film, nous n’avons pas triché, ni lui ni moi, sur mon âge et mon apparence physique."

Et la Palme d'Or est attribuée à...


Isabelle Huppert vient de décerner les récompenses du Festival de Cannes. Voici les heureux lauréats.

Pas beaucoup de surprises dans ce palmarès du 62ème Festival de Cannes.

La Palme d'Or a été remise par Isabelle Huppert à Michael Haneke pour Le ruban blanc. Un fim qui évoque les origines du fascisme à la veille de la Première Guerre mondiale. "Parfois ma femme me pose une question très féminine: es-tu heureux?, commence le cinéaste en français. C'est difficile d'y répondre, mais là, j'en suis sûr, c'est un moment où je suis très heureux". Isabelle Huppert qui a tourné pour lui dans La pianiste lui est littéralement tombée dans les bras. Son amitié pour le réalisateur a-t-elle pesé lors des délibérations finales ?

Le Grand Prix du jury a été remis à Jacques Audiard pour Un Prophète. "Je suis saisi d'un syndrôme d'imposture", a déclaré Audiard, derrière ses lunettes noires.

Un Prix exceptionnel a été créé pour récompenser Alain Resnais, 87 ans, réalisateur des Herbes folles.
Le cinéaste, rejoint sur scène par ses acteurs Sabine Azéma et André Dussollier, car "on ne fait pas un film tout seul", s'est dit "supris" de cette "catégorie tout à fait surprenante".

Christoph Waltz a reçu le Prix de l'Interprétation Masculine pour son rôle de nazi que les spectateurs vont adorer détester dans le dernier Tarantino, Inglorious Basterds. L'acteur, plus connu pour ses performances dans des séries allemandes comme Derrick et Tatort, était donné favori dans cette catégorie.

Charlotte Gainsbourg remporte le Prix de l'Interprétation Féminine pour sa prestation dans Antichrist de Lars Von Trier. "Je voudrais remercier avant tout madame la présidente... et Thierry Frémaux, qui a eu l'audace de sélectionner un tel film".

Le Prix de la Mise en scène a été remis à Brillante Mendoza pour Kinatay.

Le Prix du Scénario a été attribué à Mei Feng pour Nuits d'ivresse printanière de Lou Ye.

Le Prix du Jury a été décerné ex-aequo à Fish Tank de la britannique Andrea Arnold et Thirst, ceci est mon sang de Park Chan-wook, une histoire plutôt gore de vampires.

Isabelle Adjani a remis la Caméra d'Or à Samson et Delilah de Warwick Thornton.

Arena de Joao Salaviza a remporté le Prix du Court Métrage.

À noter que cette cérémonie présentée avec humour par Edouard Baer est passée vite. Les César et autres Molières devraient en prendre de la graine.

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Depuis le 20 mai

Vengeance. Le virtuose Johnnie To donne le premier rôle à Johnny Hallyday qui incarne un restaurateur vengeur perdu à Macao. Le film a enregistré 63 240 entrées pour ses cinq premiers jours d'exploitation. Un bon chiffre pour le réalisateur hong-kongais mais une déception pour le chanteur. :(