1987 : Johnny taillé dans le rock

Le show Hallyday 87 est alors jugé comme le plus grand spectacle que l’on puisse imaginer : des musiciens « somptueux »: Jean-Jacques Goldman, Michel Berger etc... un rideau de pluie façon bassin du Trocadéro dans lequel l’artiste prend sa première douche en scène, et un strip-tease sur vidéo géante.



Le journaliste Pierre Tranoy décrit le « phénomène Hallyday » comme « l’explosion du rock » mais aussi et surtout la réunion de trois générations. Johnny Hallyday est un « caméléon », explique-t-il, il a poursuivi toutes les modes, a souvent été considéré comme un idiot mais reste une vraie bête de scène.

« Plus de débauche que de technologie », Hallyday se donne sur scène « Johnny-cris », « Johnny-sueur », et le public lui en redemande encore et encore. « Vas-y Johnny, fais moi mal ! ».

La légende du Sud-Ouest

Le journaliste Félix Dufour raconte à travers les différentes facettes de Johnny Hallyday son attachement pour le Sud-Ouest. De «Johnny la bagarre» (souvenez-vous à Tarbes) il passe à « Johnny la détente » souvent en vacances à Arcachon.

Ses expériences dans la région sont nombreuses comme en 1962, où l’idole trouva porte close devant le théâtre municipal de Bayonne et pour cause, le maire craignait que le « typhon yé-yé » réduise les fauteuils en « miettes ». Il sera reçu un an plus tard dans les arènes.

Très souvent, le chanteur vient dans la région pour se reposer. De passage au centre de thalassothérapie de Biarritz, pour retrouver les jambes « d’Elvis », un basque lui avait lancé en le croisant: «Tu vas mieux, Johnny ? Va déposer ta canne à Lourdes et je t’offrirai un makila ». Vingt cinq ans après ses débuts, la légende du Sud-Ouest était toujours là.