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Message  RONIQUE63 Ven 18 Déc 2009 - 23:43

D'où reviens-tu Johnny ?

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Solide comme le roc(k), le chanteur a repris conscience après quatre jours de coma artificiel. Comment en est-il arrivé là ? A qui la faute ? Comment va-t-il sortir de cette épreuve ? Au-delà de l'émotion suscitée, l'hospitalisation de la star soulève bien des interrogations. Enquête sur le cas Johnny Hallyday.

Quatorze décembre, 22 h 30. Après une semaine d'hospitalisation au Cedars-Sinai Medical Center et quatre jours de coma artificiel, Johnny Hallyday a enfin repris conscience. C'est le soulagement pour la famille, les proches et les fans qui ont vécu l'angoisse d'une attente interminable. L'idole des jeunes revient de loin. Alors que son ami Charles Aznavour évoque «un mauvais pas très grave», l'évidence s'impose : rien ne sera plus vraiment comme avant. Et, déjà, on s'interroge. Comment le rocker en est-il arrivé là ? Aurait-il dû arrêter plus tôt sa tournée d'adieu aussi réussie qu'épuisante ? Pouvait-il dire non à son public, à son producteur, à son envie ? A-t-il fait les frais d'un enchaînement d'erreurs médicales, d'imprudences répétées ? Ou d'une grave infection nosocomiale ?

Une chose est sûre, l'épreuve que vient de vivre Johnny est l'aboutissement d'un trop-plein d'excès qui tient autant à la nature hors norme du chanteur qu'au rythme effréné avec lequel il a assuré les 64 concerts de son Tour 66. Ces derniers mois ont ressemblé à un parcours du combattant où l'homme est allé toujours plus loin. Plus de concerts. Plus de dates. Son incroyable prestation à la salle des Etoiles de Monaco, le 23 juillet 2009, s'annonçait comme la der des ders : la dernière scène d'une tournée commencée le 8 mai au Zénith de Saint-Etienne. Dans la capitale forézienne, la star confiait alors sa volonté d'arrêter les grosses tournées tant qu'elle était encore en forme. Pas question de jouer trop longtemps les prolongations, même si l'euphorie du public avait de quoi lui donner envie de satisfaire une attente forcément insatiable. Nombreux sont ceux, alors, à ne pas vouloir croire à la retraite du rocker. Les deux mots s'acoquinent mal. Chaque spectacle est une messe où, tels des cierges, les briquets s'allument, où les applaudissements sont autant de prières adressées à un dieu de la scène que l'on refuse de laisser partir. Les trois concerts au Stade de France se jouent à guichets fermés. Plus de 700 000 personnes se déplacent au Champ-de-Mars pour voir le chanteur chahuter à coups de watts les flonflons de la première fête nationale. Ça envoie, ça déménage. «Cette dernière tournée, je veux donner le meilleur de Johnny», clame le showman qui ne lésine ni sur les moyens ni sur son énergie, quitte à mettre en sourdine les premiers signes d'un évident surmenage. Ses spectacles, de plus de deux heures, le laissent épuisé. Quinze jours après avoir allumé le feu à Paris, première alerte : le chanteur se déboîte la hanche à bord d'un yacht sur lequel il passait quelques jours dans le sud de la France. Il y a vingt-cinq ans, cette hanche lui avait déjà joué des tours. La perspective d'une nouvelle intervention s'annonce comme une simple formalité. Et pourtant. Son hospitalisation prolongée à l'Hôpital Américain de Neuilly inquiète. Premières rumeurs sur l'état de santé du chanteur. Premiers flottements. Il faudra attendre plusieurs semaines pour découvrir qu'à la demande des assureurs de la tournée - perturbés par la mort subite de Michael Jackson - Johnny Hallyday a dû se soumettre à un ckeck-up complet. Bilan : les médecins lui ont retiré des polypes. «Un petit cancer sur le côlon», précise la star, qui s'échine à ne pas dramatiser la situation. Cette maladresse de langage en dit long sur le tempérament de ce forçat habitué à prendre le dessus coûte que coûte. Never back down. Le temps le heurte. La vieillesse, il la récuse.

Johnny s'est créé une règle : son corps doit suivre le rythme, même si, depuis des années, des périodes d'excès et des cures d'« assainissement » drastiques l'ont durement éprouvé. Sur ses Santiag, la carcasse du sexagénaire tangue parfois, le dos n'encaisse plus, mais celui qui a longtemps oublié de vivre n'a toujours pas appris à se ménager. Sa volonté, son courage, sa nature de colosse le poussent à avancer à bride abattue. Pourquoi changerait-il ? En 2008, déjà, tout juste opéré d'une hernie discale, il n'avait pas pris le temps de se reposer. Trois jours après l'intervention, le chanteur-acteur tournait à Hongkong Vengeance, de Johnnie To. Ce dur à cuire a l'habitude des convalescences en pointillé. Dernièrement, encore, une opération de la cataracte ne l'avait pas empêché d'aller dans la foulée à Dunkerque pousser la chansonnette pour les Miss France. Abus de confiance ? «J'ai vécu dix vies, moi. Je devrais être mort depuis très longtemps, mais j'ai survécu à toutes les modes, tous les excès et je suis toujours là, toujours vivant», confiait-il en 2006 dans un entretien accordé au Figaro Magazine. L'homme avait fini par croire et faire croire qu'il était invincible. D'ailleurs, la tournée ne s'est pas arrêtée comme prévu, fin juillet à Monaco. En mai, son producteur, Jean-Claude Camus, a annoncé que le Tour 66 se prolongerait jusqu'au 13 février 2010. La rock and roll attitude dicte sa loi ; «play it again» en est l'éternel refrain. Le 22 novembre, à Clermont-Ferrand, une légère toux oblige le chanteur à rassurer son public : «Je n'ai pas la grippe A, affirme-t-il avec humour. Je vais très bien. Les journaux disent n'importe quoi.» Sauf que, sauver les apparences s'avère de plus en plus délicat. A Lille, le 25 septembre, il a eu du mal à masquer un boitement. Le concert de Bruxelles a été annulé. Raison officielle : une extinction de voix. Johnny Hallyday a honoré plus d'une vingtaine de spectacles depuis la rentrée lorsque le 24 novembre, à Orléans, il reconnaît souffrir du dos depuis deux mois et avoir déjà chanté avec une jambe droite totalement paralysée. «Je savais qu'il vivait un calvaire», confirme Michel Drucker, témoin de l'épuisement constant de son ami.

Souvent, les traits de la star sont tirés. Les rumeurs de séparation d'avec Laeticia blessent le mari aux gestes tendres et le jeune père de deux petites filles. Son mal-être le pousse, une fois de plus, à dire officiellement que tout va bien. Une rengaine à la Ray Ventura qui, du point de vue de sa santé, ne trompe personne. La réalité s'impose. A 66 ans, le mercenaire doit faire face au retour de manivelle. Ses hanches, son dos le font souffrir atrocement. Un handicap dont il ne vient à bout qu'en avalant de puissants anti-inflammatoires. Les soirs de concert s'accompagnent d'injections de Voltarène, parfois même de cortisone, devenues indispensables. La médecine l'aide à tenir. La volonté le pousse à continuer. Le rocker ne deviendra jamais un crooner de tabouret. S'il doit se reposer, plus sûrement que sur n'importe quelle béquille, c'est sur son public qu'il s'appuie. De Piaf à Bashung, d'autres, avant lui, ont connu dans la souffrance l'euphorie de la foule en délire : en sept mois, plus d'un million de personnes sont venues applaudir l'idole des jeunes. Le feu sacré qui anime l'artiste depuis plus de cinquante ans s'allume aux néons d'une scène rédemptrice... jusqu'au jour où la souffrance, finalement, enflamme tout. Plus question d'attendre. Le 26 novembre, Johnny Hallyday est à nouveau hospitalisé, à la Clinique Internationale du Parc Monceau, où le Dr Stéphane Delajoux l'opère d'une deuxième hernie discale. Cinq jours plus tard, la star s'envole pour Los Angeles, où l'attend sa famille. Les douze heures de vol se déroulent mal. La souffrance que provoque la cicatrice s'avère quasi insoutenable. C'est sur un fauteuil roulant que le convalescent débarque à l'aéroport et rejoint son domicile. Pendant plusieurs jours, des infirmières se relaient à son chevet pour assurer des soins : la cicatrice s'est infectée. L'absence d'amélioration conduit Laeticia à réclamer en urgence l'hospitalisation de son mari au Cedars-Sinai Medical Center. Alors que Jean-Claude Camus qualifie sur BFMTV l'intervention réalisée quinze jours auparavant de «massacre», l'équipe de chirurgiens américains décide d'une nouvelle opération. L'infection postopératoire est difficile à endiguer, même sous antibiotiques. Pas de bulletin de santé officiel. Rien ne filtre de l'hôpital, hormis les témoignages de la famille et des proches qui se veulent rassurants. Maintenu une première fois, puis une seconde dans un coma artificiel afin d'alléger ses souffrances et de lui administrer son traitement, Johnny Hallyday effectue pendant quatre jours un voyage au bout d'une longue nuit américaine faite d'ombres et de lumière. Premiers mots de ce rocker frondeur revenu à la vie, dans sa chambre d'hôpital : «C'est bon, maintenant, on s'en va.»
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Message  RONIQUE63 Ven 18 Déc 2009 - 23:45

La bataille des assureurs a commencé

L'annulation des 24 derniers concerts de la tournée de Johnny risque de déclencher une cascade de contentieux entre assureurs. En jeu, plusieurs dizaines de millions d'euros.

Sans attendre les dernières nouvelles en provenance de Los Angeles, les fans de Johnny ont déjà commen cé à faire leur deuil d'un dernier show de leur icône. Tour 66 est annulé. Si tous ceux qui avaient un billet pour l'un des 24 concerts restants de la tournée savent qu'ils pourront sans peine se faire rembourser, pour Jean-Claude Camus Productions les conséquences financières sont immenses. D'autant plus consi dérables que dans ce petit monde du disque en perte de vitesse, l'industrie dulive s'avère de plus en plus vitale et prépondérante.

Pour donner une idée des sommes en jeu, il faut savoir que le coût de production estimé de la dernière tournée de Johnny Hallyday avoisine les 20 millions d'euros. Un chiffre à la démesure du show que voulait réserver le chanteur à ses fans. Il prend en compte la réservation de 92 dates dans des salles type Zénith, la mobilisation de 250 personnes (techniciens, ingénieurs, musiciens...), sans compter le matériel loué - près de 1 200 tonnes par concert - que 70 semi-remorques transportent de ville en ville. Certes l'investissement est impressionnant. Mais il est à la hauteur des retombées espérées. Avec des places vendues entre 55 et 120 euros, et jusqu'à 395 euros pour des places VIP à Bercy en février prochain, la seule billet terie devait assurer un chiffre d'affaires estimé à plus de 60 millions d'euros. Sans compter les ventes de produits dérivés. Les années où Johnny est en tournée, le merchandising lui rapporte plus de 2 millions d'euros.

Mais qui va payer le manque à gagner occasionné par l'annu lation de cette tournée ? Dans le cas où la responsabilité du Dr Stéphane Delajoux - qui a opéré le 26 novembre dernier la hernie discale du chanteur - pourrait être engagée, il semble difficile d'imaginer que l'assurance du médecin - s'il s'avérait juridiquement responsable -, couvre l'intégralité du préjudice. En effet, l'assurance responsabilité civile pro fessionnelle (RCP), auquel est contraint de souscrire le médecin qui opère en libéral à la Clinique Internationale du Parc Monceau, ne concerne qu'une éventuelle indemnisation correspondant au préjudice physique et moral de la victime. Le constat est identique si Johnny Hallyday a été victime d'une infection nosocomiale contractée à la Clinique Internationale du Parc Monceau, comme en font état les premières constatations des médecins français dépêchés par les assureurs à Los Angeles. Quid donc des pertes occasionnées par l'annulation d'une vingtaine de concerts ?

Dans un premier temps, c'est plutôt vers les assureurs de Johnny Hallyday que les yeux se tournent. Comme l'a révélé son producteur et ami Jean-Claude Camus, la tournée était assurée pour 30 millions d'euros, dont 10 pour les deuxième et troisième parties, de fin septembre à fin novembre, puis de début janvier à mi-février. Si la teneur exacte du contrat qu'a conclu la star avec son courtier en assurances est secret, on sait, depuis la mort de Michael Jackson et les derniers déboires de l'artiste français, que les clauses suspensives de son contrat sont de plus en plus contraignantes et ont été renégociées à la défaveur de l'artiste et de son producteur. De sources concordantes, sa prime d'assurance pourrait aller jusqu'à 10 % du montant assuré, alors que de manière habituelle pour un artiste de plus de 65 ans les primes varient entre 3 et 4 % du montant assuré.

Difficile de savoir qui bluffe ou gagne du temps

Ce genre de contrat est fréquent, sinon la règle pour tous les artistes scéniques. Il ne faut pas s'en étonner. «La prévention et l'estimation du risque sont devenues des composantes importantes de la gestion des carrières d'artistes», comme le rappelle le Dr André Arcier, président fondateur de Médecine des arts. Si bien que certains artistes, à l'image d'un Henri Salvador, sont devenus purement et simplement inas surables du fait de la hauteur des taux exigés par les assureurs.

L'enfant terrible du rock français se savait sous la menace de ses assureurs. Ses excès passés, son goût du risque et sa pure valeur financière suffisaient à rendre âpre chaque renégociation de ses contrats d'assurance. Preuve de leur vigilance, ce sont ses assureurs qui, fin juillet, ont imposé un check-up complet à Johnny Hallyday, à la suite d'une lourde chute de l'artiste dans un escalier à bord du yacht loué à l'occasion d'une série de concerts à Monaco. Hospitalisé de force, Johnny a dû interrompre ses vacances. Précaution utile puisque la batterie d'examens imposés à l'artiste a permis de détecter et soigner un petit cancer du côlon, comme il devait le révéler fin septembre à l'hebdomadaire Télé Star.

Reste que ce contrat est aujourd'hui au cœur de la bataille d'assurances qui se joue. Johnny Hallyday a-t-il commis une imprudence en se rendant en avion à Los Angeles pour rejoindre son clan cinq jours après une opération d'une hernie discale ? C'est ce que suggérait son entourage, cité par l'Agence France-Presse, qui affirmait que le chanteur avait pris l'avion «contre l'avis de ses médecins», avant que son producteur ne démente et ne s'en prenne plus tard à l'intervention chirurgicale du docteur Delajoux qualifiée de «massacre». Mardi, le praticien interrogé par Le Quotidien du médecin, affirmait qu'il n'y avait aucune contre-indication à son voyage, sous-entendant que l'opération du rocker s'était parfaitement déroulée.Difficile à ce stade, de savoir qui bluffe ou gagne du temps. Le Dr François Zuccarelli, médecin des assurances, bien connu dans le monde du spectacle et du cinéma, et le professeur Yves Catonné, chef du service de chirurgie orthopédique de l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière, qui ont rejoint tous deux Johnny à son chevet, l'ont examiné pour statuer sur la responsabilité de chacun. S'il advenait que Johnny Hallyday se soit montré inconséquent, ne suivant pas les recommandations médicales qui lui étaient prescrites, alors, lui et son producteur pourraient assumer seuls les conséquences financières. Sans espoir d'indemni sation. Mais d'autres questions se posent : Johnny Hallyday a-t-il omis, volontairement ou non, de déclarer à son assureur une précédente opération du dos qui aurait eu lieu en 2008. Il courrait alors le risque, une nouvelle fois, de ne pas être indemnisé. Dans le cas contraire, son assureur aurait donc été au courant de cette intervention, mais il est très probable qu'elle l'ait incité à exclure, partiellement ou totalement, ce risque des garanties. Encore une fois, Johnny Hallyday et son producteur en seraient pour leurs frais. Sale temps pour la musique. Seuls les avocats des différentes parties, en vue d'une longue bataille d'expertise, se frottent les mains.
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Message  RONIQUE63 Ven 18 Déc 2009 - 23:46

«Ici le trottoir de l'hôpital, à vous Paris !»

Silence officiel, secret médical, bribes d'informations, déclarations au compte-gouttes des amis de la star... Face au building du Cedars-Sinai, les journalistes français se sont évertués à remplir les vides sur la santé de Johnny.

Où est-il ? L'hôpital Cedars-Sinai est immense. Un bloc d'immeubles, structuré de rues où se dressent des tours aux façades vitrées. En face, à l'angle des boulevards San Vicente et Beverly, les journalistes de télévision ont dressé des tentes bleues qui abritent leurs « studios ». Ce samedi 12 décembre au matin, il pleut sur Los Angeles. Ils sont installés ici parce que, suppose-t-on, Johnny Hallyday que l'on vient de replonger dans le coma, se trouve dans l'une des chambres d'en face. Si l'on tourne à gauche sur la 3e Rue, puis de nouveau à gauche, dans l'une des rues privées de l'hôpital, on arrive à la tour nord, près des urgences, où sont enregistrées les admissions. Aucune n'a été notée au nom de Jean-Philippe Smet, pas plus qu'à celui de Johnny Hallyday. Sans doute n'a-t-il pas suivi le canal usuel d'admissions. A la manière décontractée dont les réceptionnistes donnent les réponses, on comprend qu'elles ne voient pas du tout de qui il s'agit. Aux Etats-Unis, Johnny n'est pas une célébrité. D'ailleurs, aucun journaliste américain n'est présent. Retour sous les tentes.

À 11 HEURES. Nikos Aliagas, présentateur de télévision, intervient longuement, depuis le trottoir d'en face, et en direct, dans le « 20 heures » de Claire Chazal. Il est arrivé la veille avec David Hallyday «pour voir son pote». De fait, il a vu Johnny et tient des propos rassurants. Puis s'engouffre dans une voiture blanche et disparaît.

VERS 11 H 30. L'information tombe : Laeticia Halliday est en route pour l'hôpital. Photographes et cameramen se déploient à chaque bout de la rue par laquelle, suppose-t-on, elle devrait arriver. On attend l'Audi 4 x 4 noire. Certains sont des paparazzis confirmés. D'autres, simples journalistes, pratiquent ce genre d'exercice pour la première fois. Ce qu'ils veulent, c'est avoir, en l'absence de communication officielle, quelques informations concernant l'état de santé de son mari. Les gardiens de l'hôpital, en uniforme marine, se postent à deux pas. Regards querelleurs. Poursuivent ceux qui tentent de s'infiltrer. Laeticia n'arrive pas. Laura Smet et sa mère Nathalie Baye doivent atterrir à 13 h 30. Il faut compter plus d'une demi-heure pour rejoindre l'aéroport. Ils décrochent. Nouvelle attente à l'aéroport. Elles n'étaient pas dans l'avion. Retour à l'hôpital.

19 HEURES. Dans un salon feutré du très chic hôtel Montage, Line Renaud, vêtue d'un tailleur pantalon blanc, donne une interview. Parmi les premières arrivées, elle se rend à l'hôpital chaque jour - sans que l'on sache par qu'elle entrée elle y accède. «Il est beau, dit-elle en ouvrant de grands yeux, sa peau est lisse, il a perdu quinze ans.» Elle parle de Charles Aznavour qui donne un concert en ville.

DIMANCHE 13 H 30. Laura Smet et Nathalie Baye sont bien là cette fois. A peine apparaissent-elles dans le hall de sortie qu'une meute impétueuse fonce sur elles toute crépitante de flashs, renversant sur son passage une petite fille qui rebondit puis se relève. Les deux femmes se serrent l'une contre l'autre pour affronter le séisme, s'engouffrent, sans un mot, dans un taxi jaune.

Devant la villa du couple, deux heures auparavant à Bel Air - tout près de Mulholland Drive -, aucun préambule à toutes ces convulsions. Derrière le portail en fer forgé, se dresse un hameau de belles maisons. La première est celle du rocker. Aucun mouvement visible. «J'ai vécu cinq ans en France, raconte en français Ivan Nikkhoo, un voisin, je connaissais l'œuvre de Johnny avant qu'il ne vienne s'installer ici. Mais il est très discret, on ne le voit jamais. Pourquoi la presse est-elle ici ?» Il tombe des nues lorsqu'on lui annonce qu'il a été hospitalisé et placé dans le coma. Johnny Hallyday n'est pas une célébrité en Amérique, pas une ligne dans les journaux nationaux donc. Encore une journée sans communication officielle.

Alors, les rumeurs enflent - mort, mort cérébrale, démenti, re-mort... A chacune d'entre elles, on prend son téléphone, on appelle le bureau de presse, le père de Laeticia, David, Jean-Claude Darmon. Sonneries, attente en arpentant le trottoir familier. Ici, décrocher une véritable interview avec l'un d'eux est un sésame ; même si, le plus souvent, les rendez-vous sont calés par les rédactions depuis Paris. La plupart des impressions sont attrapées à la volée. Etrangement similaires : «C'est un extraterrestre», annonce Patrick Bruel après avoir rendu visite à son ami et avant de repartir, dès le lendemain, pour Las Vegas où il doit disputer un tournoi de poker. «Extraterrestre» aussi pour Jean-Claude Darmon, homme d'affaires et intime de la famille. «Extraterrestre» encore pour Line Renaud. Des répliques comme soufflées aux oreilles, parce que seul un « extraterrestre » pourrait se trouver dans le coma le 13 décembre et monter sur scène le 8 janvier.

LUNDI 14 DÉCEMBRE. A la mi-journée RTL annonce : Johnny Hallyday est sorti du coma. Effervescence. Nouveau round d'appels aux proches pour confirmation. Les envoyés spéciaux téléphonent depuis les voitures qui les conduisent à l'aéroport où arrivent le Pr Yves Catonné, chef de chirurgie orthopédique et traumatologique de l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière, accompagné du médecin-conseil des assurances, le Dr Zuccarelli. Ils ont pour mission d'établir un bilan de santé exact du chanteur afin de déterminer l'avenir du Tour 66. Rebousculade à l'aéroport. Un caméraman fait un roulé-boulé, une policière s'emploie à mettre de l'ordre, le Pr Catonné tente de rentrer la tête dans les épaules. Ils ne donnent pas d'informations non plus. Mais le bureau de presse confirme : Johnny est effectivement sorti du coma. Sur le chemin du retour, ceux qui doivent donner des nouvelles en direct, écrivent leurs interventions, s'arrêtent sur le bord de la route pour les transmettre par téléphone. Puis repartent vers l'hôpital face auquel ils resteront jusque tard dans la nuit pour alimenter les émissions matinales françaises qui ont neuf heures d'avance. Les nouvelles sont rassurantes. Un à un, les journalistes quittent leur poste. Circulez, y a plus rien à voir !
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Message  le rebelle Sam 19 Déc 2009 - 10:18

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