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Le parisien L'humanité, le figaro et vous..Johnny dans les bacs..
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Le parisien L'humanité, le figaro et vous..Johnny dans les bacs..
A l occasion de la sortie de son nouvel album "rester vivant" :
Le parisien.fr
Vous avez rarement sorti un album aussi proche de vous : que ce soit à travers les textes ou les sonorités, très américaines. C'est ça, rester vivant, comme l'annonce le titre ?
JOHNNY HALLYDAY. Oui. « Rester vivant », c'est surtout faire ce qu'on a envie de faire. J'ai pris vraiment plaisir à enregistrer ce disque. D'habitude, les musiciens enregistrent séparément, chacun de leur côté, en studio. Là, on était tous ensemble dans la même pièce. A l'ancienne. C'est comme ça qu'on a fait la meilleure musique. Et c'est cette musique américaine, rock, blues, country qui m'a donné envie de faire ce métier. Parfois, je me suis égaré musicalement mais, là, j'arrive à un âge où je ne veux faire que ce que j'aime.
C'est aussi le disque de quelqu'un qui ne renonce jamais. Vous êtes un guerrier ?
Non. Mais je ne sais pas faire les choses à moitié.
Vous chantez : « J'ai dû avoir le temps, mais il m'a échappé. » Tout est passé trop vite ?
Oui. J'ai commencé très jeune. Ensuite, je suis tombé dans un tourbillon et tout est allé très vite, les disques, les tournées... Je ne me rendais pas compte du temps qui passait.
A quel moment l'avez-vous réalisé ?
Quand je suis revenu à la vie après mon coma, en 2009. Je me suis mis à plus apprécier les petites choses de la vie, les gens. Avant, je pensais trop à moi. Après cela, je pensais plus aux autres.
Qu'est-ce que vous savourez davantage aujourd'hui ?
Voir mes enfants grandir. Chérir la femme que j'aime et qui m'aime. Apprécier mes amis. Le spectacle des « Vieilles Canailles » que je viens de faire avec Eddy Mitchell et Jacques Dutronc a été un moment de pur bonheur que je n'aurais peut-être pas savouré autant il y a quelques années. Et puis, on s'est bien marrés.
Pas frustrant de ne faire que six concerts ?
C'était compliqué, avec nos emplois du temps. Et puis il fallait que Jacques rentre en Corse. Il a 17 chats à nourrir ! (Rires.)
Vous chantez, pour finir le disque : « Je suis jeune depuis longtemps. » C'est quoi être jeune à 71 ans ?
Dans ma tête, j'ai toujours 20 ans. Je pense toujours à faire les mêmes conneries. Je suis un grand gamin. C'est pour ça, par exemple, que je me suis mis un seau d'eau glacée sur la tête pour relever le défi du Ice Bucket Challenge cet été, comme on a pu le voir sur Internet. Il ne faut pas se prendre au sérieux. Je ne me suis jamais pris au sérieux.
Dans « J'ai ce que j'ai donné », vous dites : « Si mes poches sont vides, elles ne sont pas trouées. Et quand je dilapide, je sais bien ce que j'ai. »
Ça m'est arrivé de dilapider, oui. Je suis quelqu'un de généreux et ça m'a joué des tours. L'idée de cette chanson vient de moi. On dit toujours que je n'écris pas mes musiques. Mais j'ai quand même signé 200 chansons entre « Cheveux longs idées courtes », « Mon anneau d'or », « J'ai besoin d'un ami »... Aujourd'hui, je veux m'entourer d'autres auteurs. Et je leur donne parfois des idées de départ, sur le temps qui passe, la solitude. Ou cette chanson qui résume l'album pour moi : « On s'habitue à tout. » C'est ma philosophie. Je suis détaché d'un certain nombre de choses, plus détendu.
Quel regard avez-vous sur la France depuis Los Angeles, où vous vivez ?
Oh, je ne vous parlerai pas de politique ! Je suis l'actualité, mais ça ne regarde que moi. C'est mon jardin secret.
Paris vous manque ?
Oui. Et quand je reviens ici, j'adore les petits cafés que l'on n'a pas à Los Angeles. Ce que j'aime, c'est le IXe arrondissement, la rue Blanche, la rue Pigalle. Pas seulement parce que je suis né là-bas, que j'ai rencontré Eddy Mitchell et Jacques Dutronc square de la Trinité. Pour moi, c'est vraiment l'air de Paris. J'y retourne souvent car Yarol (NDLR : Poupaud, son guitariste et membre du groupe FFF) habite à Pigalle. Si je devais acheter un appartement à Paris, ce serait dans ce coin-là.
On évoque l'enregistrement d'un disque humanitaire lancé par Bob Geldof pour lutter contre le virus Ebola avec plein d'artistes, dont vous et Daft Punk. C'est vrai ?
C'est un projet. Sur le principe, je suis d'accord, mais il faut écouter la chanson déjà.
Et le cinéma ?
Je n'ai pas le temps, car il faut que je prépare ma prochaine tournée. J'ai peut-être un projet de film en mars, mais c'est trop tôt pour l'évoquer.
Et le théâtre ?
Peut-être après la tournée.
Vous n'arrêtez donc jamais ?
Mais pourquoi s'arrêter ? Je vais m'emmerder sinon ! Je suis très heureux avec ma famille, mais c'est dans ma nature de travailler.
Le parisien.fr
Vous avez rarement sorti un album aussi proche de vous : que ce soit à travers les textes ou les sonorités, très américaines. C'est ça, rester vivant, comme l'annonce le titre ?
JOHNNY HALLYDAY. Oui. « Rester vivant », c'est surtout faire ce qu'on a envie de faire. J'ai pris vraiment plaisir à enregistrer ce disque. D'habitude, les musiciens enregistrent séparément, chacun de leur côté, en studio. Là, on était tous ensemble dans la même pièce. A l'ancienne. C'est comme ça qu'on a fait la meilleure musique. Et c'est cette musique américaine, rock, blues, country qui m'a donné envie de faire ce métier. Parfois, je me suis égaré musicalement mais, là, j'arrive à un âge où je ne veux faire que ce que j'aime.
C'est aussi le disque de quelqu'un qui ne renonce jamais. Vous êtes un guerrier ?
Non. Mais je ne sais pas faire les choses à moitié.
Vous chantez : « J'ai dû avoir le temps, mais il m'a échappé. » Tout est passé trop vite ?
Oui. J'ai commencé très jeune. Ensuite, je suis tombé dans un tourbillon et tout est allé très vite, les disques, les tournées... Je ne me rendais pas compte du temps qui passait.
A quel moment l'avez-vous réalisé ?
Quand je suis revenu à la vie après mon coma, en 2009. Je me suis mis à plus apprécier les petites choses de la vie, les gens. Avant, je pensais trop à moi. Après cela, je pensais plus aux autres.
Qu'est-ce que vous savourez davantage aujourd'hui ?
Voir mes enfants grandir. Chérir la femme que j'aime et qui m'aime. Apprécier mes amis. Le spectacle des « Vieilles Canailles » que je viens de faire avec Eddy Mitchell et Jacques Dutronc a été un moment de pur bonheur que je n'aurais peut-être pas savouré autant il y a quelques années. Et puis, on s'est bien marrés.
Pas frustrant de ne faire que six concerts ?
C'était compliqué, avec nos emplois du temps. Et puis il fallait que Jacques rentre en Corse. Il a 17 chats à nourrir ! (Rires.)
Vous chantez, pour finir le disque : « Je suis jeune depuis longtemps. » C'est quoi être jeune à 71 ans ?
Dans ma tête, j'ai toujours 20 ans. Je pense toujours à faire les mêmes conneries. Je suis un grand gamin. C'est pour ça, par exemple, que je me suis mis un seau d'eau glacée sur la tête pour relever le défi du Ice Bucket Challenge cet été, comme on a pu le voir sur Internet. Il ne faut pas se prendre au sérieux. Je ne me suis jamais pris au sérieux.
Dans « J'ai ce que j'ai donné », vous dites : « Si mes poches sont vides, elles ne sont pas trouées. Et quand je dilapide, je sais bien ce que j'ai. »
Ça m'est arrivé de dilapider, oui. Je suis quelqu'un de généreux et ça m'a joué des tours. L'idée de cette chanson vient de moi. On dit toujours que je n'écris pas mes musiques. Mais j'ai quand même signé 200 chansons entre « Cheveux longs idées courtes », « Mon anneau d'or », « J'ai besoin d'un ami »... Aujourd'hui, je veux m'entourer d'autres auteurs. Et je leur donne parfois des idées de départ, sur le temps qui passe, la solitude. Ou cette chanson qui résume l'album pour moi : « On s'habitue à tout. » C'est ma philosophie. Je suis détaché d'un certain nombre de choses, plus détendu.
Quel regard avez-vous sur la France depuis Los Angeles, où vous vivez ?
Oh, je ne vous parlerai pas de politique ! Je suis l'actualité, mais ça ne regarde que moi. C'est mon jardin secret.
Paris vous manque ?
Oui. Et quand je reviens ici, j'adore les petits cafés que l'on n'a pas à Los Angeles. Ce que j'aime, c'est le IXe arrondissement, la rue Blanche, la rue Pigalle. Pas seulement parce que je suis né là-bas, que j'ai rencontré Eddy Mitchell et Jacques Dutronc square de la Trinité. Pour moi, c'est vraiment l'air de Paris. J'y retourne souvent car Yarol (NDLR : Poupaud, son guitariste et membre du groupe FFF) habite à Pigalle. Si je devais acheter un appartement à Paris, ce serait dans ce coin-là.
On évoque l'enregistrement d'un disque humanitaire lancé par Bob Geldof pour lutter contre le virus Ebola avec plein d'artistes, dont vous et Daft Punk. C'est vrai ?
C'est un projet. Sur le principe, je suis d'accord, mais il faut écouter la chanson déjà.
Et le cinéma ?
Je n'ai pas le temps, car il faut que je prépare ma prochaine tournée. J'ai peut-être un projet de film en mars, mais c'est trop tôt pour l'évoquer.
Et le théâtre ?
Peut-être après la tournée.
Vous n'arrêtez donc jamais ?
Mais pourquoi s'arrêter ? Je vais m'emmerder sinon ! Je suis très heureux avec ma famille, mais c'est dans ma nature de travailler.
Dernière édition par RONIQUE63 le Lun 17 Nov 2014 - 23:08, édité 2 fois
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